RANDONNEES 2021 – 2ème semestre

TÊTE NOIRE

Mardi 14 décembre 2021 

Pour paraphraser le proverbe « les jours se suivent et se ressemblent », « les semaines se suivent et se ressemblent » car une nouvelle fois l’itinéraire prévu pour ce mardi a été adapté en raison des chutes de neige importantes de ces derniers jours. Ainsi des 3 têtes envisagées, il n’en restera plus qu’une au programme, exit l’Arpettaz et Tête Ronde, l’objectif du jour sera Tête Noire.

Les retrouvailles de nos 10 randonneuses et randonneurs du jour se font sur le parking du cimetière de Dingy, où le verglas impose à chacun des pas glissants pour éviter la chute ! Direction le plateau des Glières, le point de départ sera modifié pour éviter un péage de parking, nous y gagnerons quelques hectomètres supplémentaires. Nous chaussons donc les raquettes, près du chalet « Les Augets » à 9h30 dans la fraîcheur matinale mais avec l’espoir, comme la semaine précédente, d’un soleil radieux car le ciel est bien dégagé. Direction la plaine de Dran par une piste « piétons » tracée et relativement plate. Nous longeons et traversons, parfois, les itinéraires de ski de fond pour arriver à la chapelle Notre-Dame des Neiges, lieu où nous bifurquons vers l’ouest pour amorcer la montée vers Tête Noire. Une trace facilite un peu notre progression. Nous empruntons un goulet relativement pentu, l’occasion de mettre les cales et en quelques mètres de dénivelé nous nous retrouvons au milieu du bois dans une zone peu fréquentée, avec une neige quasi vierge. L’opportunité nous sera ainsi donnée tout le long de la journée d’observer des traces de part et d’autre de notre itinéraire. Là celles d’un lièvre variable, là celle d’un renard ou d’un écureuil… les caractéristiques sont précisées par les plus férus d’entre nous (taille, profondeur…), celles du lièvre variable n’ont plus de secret pour nous car désormais nous avons compris que dans sa progression, les pattes arrière « prennent le pas » sur les pattes avant ! L’attention reste soutenue car dans cette zone de lapiaz, il s’agit de bien rester dans la trace. L’observation de quelques trous très profonds à proximité de notre itinéraire, laisse supposer qu’une chute ne serait pas sans conséquence.

Nous serpentons à travers bois, la fraîcheur du matin a laissé la place à une certaine douceur surprenante en ce mois de décembre. Les plus en forme d’entre nous se relaient à l’avant du groupe pour faire la trace qui dans le dernier tiers du parcours est moins nette. La pause déjeuner se fera donc attendre et c’est à 13h15 que nous arrivons au sommet. La fatigue, bien présente pour certains, est vite oubliée en raison d’un panorama superbe à 360° et du moment de convivialité partagé. Gâteau à l’orange et aux amandes (encore une recette à venir !), canistrelli (biscuit corse, au moyen âge c’était le biscuit des bergers) et chocolat à la menthe viennent agrémenter la fin du repas.

A 14h15, c’est la descente par le même itinéraire qui débute. Nous rejoignons la plaine du Dran, où quelques très jeunes fondeurs profitent des dernières heures du jour. La neige nous gratifie d’un beau dinosaure (avec un peu d’imagination !) auquel l’un d’entre nous ajoutera une touche personnelle pour lui donner un air souriant. C’est donc à la nuit tombante que nous rejoignons les véhicules. Au bilan, près de 11kms, plus de 500m de dénivelé, de quoi satisfaire notre appétit de grand air et de nature. Merci Bernard.

Louis

Les CRETES DU SEMNOZ

Mardi 7 Décembre 2021

Les chutes de neige récentes et les variations de températures susceptibles de déstabiliser le manteau neigeux auraient pu empêcher la sortie de ce mardi mais le club ne manque pas de réactivité. Et c’est ainsi qu’en remplacement de la randonnée prévue au refuge de la Têtaz, une boucle sur les Crêtes du Semnoz est proposée en ce début du mois de décembre. 17 randonneuses et randonneurs se retrouvent au sommet du Semnoz, un peu en ordre dispersé, en raison des provenances des uns et des autres. Le froid est vif (c’est de saison !), un peu de bise vient en accentuer les effets mais en observant le ciel chacun pressent que la journée sera belle.

Le parcours emprunte dans une première partie le tracé des pistes de ski (alpin ou de fond), la neige abondante laisse présager que la station ouvrira bientôt. Cela sera confirmé dans la journée par le travail du personnel de la station pour préparer la saison et les canons à neige qui ne manquent pas de fonctionner tôt le matin pour ajouter, si besoin était, un complément au manteau neigeux.

Le rythme est adapté à la première sortie avec raquettes pour une bonne partie d’entre nous et quelques réglages sont nécessaires pour retrouver les bons repères. Après une petite heure et une centaine de mètres de dénivelé, nous arrivons sur le plateau bien éclairé car le soleil darde ses rayons et nous fait ainsi apercevoir un panorama sur 360 degrés. La traversée du plateau pour rejoindre les chalets de Gruffy en fin de matinée, nous offrira sans cesse de nouvelles perspectives. A chacune d’elles, une pause photo, un tour d’horizon, un nouveau point caractéristique s’offre à celui qui sait prendre le temps de poser son regard. C’est la montagne de l’Epine, puis la surface grisée du bout du Lac du Bourget, plus au loin et au sud les Aiguilles d’Arve et bien d’autres, la Tournette bien sûr et la chaine des Aravis avec en fond de tableau celle du Mont-Blanc… Heureusement que le numérique permet toutes les prises de photos, la capacité de stockage quasi illimitée permet à chacun et chacune d’emporter les souvenirs imagés qu’il faudra bien trier le soir venu.

Les groupes de randonneurs ne manquent pas et nous aurons à cœur d’arriver en bonne heure aux Chalets Dagand pour notre pause méridienne et profiter des abords. Le déjeuner redonne des forces à chacun. La proximité des fêtes de Noël fait que nous aurons droit comme accompagnement du café à quelques papillotes mais aussi un gâteau chocolat banane (sans œuf, ni beurre !), dont la recette viendra probablement s’ajouter bientôt à celles déjà présentes sur le site.

La photo de groupe offre une nouvelle occasion d’ajouter une touche de « potache », synonyme de jeunesse et de bonne humeur.

Le retour vers le point de départ, s’effectue sous les derniers rayons du soleil, en passant sur le versant est du Crêt de Chatillon et les bois à l’Ouest du Crêt de Tertère. Nous apercevrons quelques « kiters », nom donné à ceux qui pratiquent le snowkite ou autre appellation « francisée » le paraski ou mieux encore la planche à neige tractée ! Ils profitent pleinement de l’effet Venturi bien présent au Semnoz et nous gratifient de quelques sauts en suspension dans l’air.

15h15 nous rejoignons le parking, après une grande journée de plein air, heureux d’avoir pu profiter de cette belle journée ensoleillée. Merci à Bruno.

Louis

CROIX DE COLOMBAN

Mardi 30 Novembre 2021

Première neige d’hiver 2021-2022! Après plus d’une journée de chute de neige (même à Dingy), la météo de la journée s’annonce clémente. François, réagit : changement de programme, destination La Croix Fry et la croix de Colomban.

Nous sommes 7 randonneurs à saisir d’opportunité : on sort les raquettes et à nous la bonne poudre blanche ! Il y a une couche d’au moins 60cm.

Dès le départ, l’ambiance est magique, on ne se lasse toujours pas du  spectacle blanc. Nous prenons la route enneigée en direction de la pointe de Beauregard que nous quittons pour emprunter à gauche le sentier qui va passer par les Frêtes. Le trajet a été peu emprunté depuis les chutes récentes et il faut que le marcheur de tête améliore la trace. Les plus courageux se relaient à tour de rôle. Les arbres sont particulièrement chargés de neige et forment une muraille blanche de toute beauté. Nous croisons des empreintes … de quel animal ? Après débat, le spécialiste tranche : un écureuil qui semble s’être réfugié au sommet d’un épicéa.

Broooom ! Nous entendons au loin régulièrement des grondements sourds. Selon Bernard, ce sont sans doute des déclenchements préventifs par explosion gazeuse .

Un peu d’explication technique ?

(source : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clenchement_pr%C3%A9ventif_d%27avalanches )

Le déclenchement préventif d’avalanches, est un ensemble de dispositions techniques permettant de déclencher des avalanches volontairement à un instant souhaité dans un lieu choisi, pour sécuriser des domaines skiables (notamment pistes et remontées mécaniques) par système GAZEX.

Il s’agit de provoquer une onde de choc sur le manteau neigeux pour déstabiliser et mettre en mouvement une récente accumulation de neige dans la zone de départ. Ceci s’obtient soit avec une charge explosive, soit avec une explosion gazeuse. En cas de tir positif, c’est-à-dire avec production d’une avalanche, ceci réduit très fortement la possibilité du déclenchement naturel d’une grande avalanche destructrice dans le même secteur, très souvent jusqu’à la chute de neige significative ultérieure. C’est donc une mesure de protection paravalanche temporaire.

Par explosion gazeuse ? C’est quoi ?

Le mélange d’un gaz combustible (ex : propane, hydrogène) et d’un gaz comburant (ex : oxygène) dans une enceinte relativement confinée et une étincelle peuvent produire une forte détonation. L’onde de choc (surpression suivie d’une dépression) ainsi produite par ce mélange binaire explosif est orientée au-dessus du manteau neigeux : ceci peut le mettre en mouvement pour déclencher une avalanche. Cette technique permet d’éviter des réglementations nationales contraignantes vis-à-vis des explosifs et est souvent commandée à distance.

Le système de déclenchement préventif d’avalanches à gaz « Gazex / Gazflex »a été inventé et breveté dans les années 1980 par l’entreprise MND (Montagne & Neige Développement).Ce système est fixe. Les deux gaz utilisés sont l’oxygène et le propane. Ils sont stockés, gérés dans un abri spécifique, puis acheminés séparément par un double tuyau vers la zone de départ des avalanches où est positionné un solide tube en acier, coudé et ouvert vers l’aval au-dessus du manteau neigeux : le tube exploseur, appelé aussi « dragon ». Les exploseurs sont reliés par deux canalisations (une pour chaque gaz) à un abri. Ces centrales à gaz contiennent l’alimentation nécessaire en gaz, une station météo, un sismomètre qui permet de déterminer si une avalanche s’est déclenchée ou non, un système de commande, etc.

La commande à distance peut s’effectuer par radio ou de manière filaire. Depuis son ordinateur, l’opérateur peut commander l’ouverture des vannes qui vont libérer une quantité de gaz prédéterminée. Le mélange se réalise à la base du tube, et le système de mise à feu induit ensuite automatiquement l’explosion. Une période de 15 minutes est nécessaire avant de pouvoir tirer de nouveau, cet intervalle de temps correspond au remplissage des cuves de propane.

Espèrons que ce sera efficace, l’ouverture de la saison est imminente.

Après avoir longé les Frêtes et atteint le chalet de Colomban, nous poursuivons jusqu’à  la Croix de Colomban. Nous descendons en contrebas de la Croix où nous découvrons (au sens figuré pour ceux qui ne connaissaient pas, puis au sens propre car ensevelie sous 50cm de poudreuse) …une table de pique-nique bienvenue !! La vue et le cadre sont magnifiques.

Après l’effort, le réconfort arrosé comme il se doit  (sans excès évidemment !). Nous repartons ensuite vers la vallée en empruntant raccourcis et piste de ski de fond …

Nous passons devant le poste occupé par les associations dénonçant le projet de retenue d’eau collinaire consistant à creuser un bassin de 150 000 m 3 , une digue de 12m, le déploiement de canalisation et une usine de traitement de l’eau dans le bois de la Colombière. On nous explique comment ce projet risque d’impacter gravement  la diversité de faune, flore et d’assécher la tourbière voisine. La finalité du projet étant de produire de l’eau potable, de produire de la neige de culture. A chacun de suivre ce débat important pour la région.

Après avoir fait un tour dans la zone qui serait impactée, nous achevons la boucle de  notre randonnée. Les raquettes auront été bien utiles pour tout le parcours.

Merci François pour cette superbe balade hivernale !

Catherine

Tour de Sulens

Mardi 23 Novembre 2021

9 randonneuses et randonneurs sont partants ce mardi malgré la grisaille et une humidité qui incitent plus à rester sous la couette. Gérard, notre guide du jour nous prévient, la météo va s’améliorer.

Nous partons du parking du Col de Plan Bois. Atmosphère, atmosphère, toujours une ambiance brumeuse. Le courage ne manque pas. On papote, et lentement mais surement, le soleil se devine et la brume finit par se lever… en fait, c’est plutôt nous qui nous élevons au-dessus d’une mer de nuages et les sommets alentours se découvrent à nous : le massif de l’Etale, au loin on aperçoit la Point Percée.

Au bout de 3 km, nous débouchons sur une partie relativement plate, avec sur la droite un panneau qui annonce le chemin du facteur qui mène au sommet du Sulens par une face herbeuse. Nous y apercevons un groupe de chamois.

Nous poursuivons la large piste qui serpente et monte tranquillement jusqu’au Plan du Tour, puis nous passons vers le Nant Blanc.

Nous trouvons une gentiane fleurie, toute seule …les mystères de la nature !

Nous décidons de longer la crête afin de rechercher un endroit agréable  avec vue panoramique pour notre pause déjeuner.

Le soleil est bien là et nous réconforte. Nous sommes toujours au-dessus de la mer de nuage qui semble s’être immobilisée.

Comment se forme une mer de nuage ?

En période anticyclonique, l’air froid (plus lourd) dégouline sur les pentes des montagnes et vient s’accumuler en plaine. On parle alors d’inversion thermique. Il fait grand soleil en montagne, et tout gris en plaine où l’humidité est plaquée par les hautes pressions sèches de l’anticyclone. Impossible pour les nuages de remonter !

Au-delà des explications « scientifiques », nous nous régalons du spectacle de cette étendue nuageuse et des sommets qui émergent…tout en sirotant un verre de beaujolais nouveau apporté par Evelyne.

Nous reprenons notre tour, descente par la piste …nous retrouvons la brume et traversons le plafond de nuages pour revenir à la grisaille de la vallée.

Nous passons devant une immense fourmilière qui a visiblement été visitée par un pic noir ou un pic épeiche. La langue pointue et longue de 10 cm lui permet même d’aller directement chercher sa nourriture dans les fourmilières.

Nous voici arrivés au parking, ravis d’avoir profité des promesses de soleil et de panorama automnal qui font du bien.

Merci Gérard !

Catherine

Connaissez-vous ce Tableau?

« Le Voyageur contemplant une mer de nuages » est un tableau du peintre romantique allemand Caspar David Friedrich.

Il a été composé à partir de 1818 et est, avec La Mer de glace, l’une des œuvres les plus célèbres du peintre. Il est conservé et exposé à la Kunsthalle de Hambourg1. Cette œuvre appartient au courant artistique du romantisme allemand.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/

Les Balcons du Reposoir

Mardi 9 Novembre 2021

 « 22 les v’là ! » Pas de panique, cette belle expression française s’applique en ce jour au groupe de randonneurs de la Cha, car nous sommes bien 22 à rejoindre la vallée paisible sur l’envers du Col de la Colombière et en particulier la commune du Reposoir. Au col nous apercevons une belle mer de nuages qui couvre les vallons des Forons ainsi que plus au nord la vallée de l’Arve. Le froid est vif en ce début de journée.

Le point de départ, en face de la mairie et de l’Eglise, nous offre un point de vue qui permet à Bruno de nous présenter le circuit qui nous attend, une boucle en balcon sur les hauteurs du Reposoir. L’amorce de la rando est un peu raide. Le sentier traverse la route du Col puis emprunte quelques zones où paissent quelques animaux, deux ânes à la belle robe grise, qui rappellent à certains nos compagnons du chemin de Stevenson, puis quelques abondances qui nous laissent le passage un peu malgré elles !

Le soleil est au rendez-vous, les haltes se succèdent pour ôter quelques « couches ». Le ciel est lumineux, d’un bleu clair superbe, les Aravis et la chaîne du Bargy s’offrent au regard de chacun et les premières neiges donnent au panorama un atour encore plus beau. La Pointe Percée se détache magnifiquement, la pointe d’Areu aussi et bien d’autres sommets dont nos férus de montagne préciseront les noms en faisant des tours d’horizon tout au long de la journée.

Les conversations s’animent, les échanges permettent au-delà des thèmes classiques centrés sur les recettes de cuisine, la flore et la faune, de prendre des nouvelles des uns et des autres, et notamment des absents diminués par des soucis de santé avec lesquels nous aimerions tant partager cette randonnée.

Malatrait, Saint-Bruno, Cote David, Les Touvières autant de noms de hameaux ou lieux-dits qui jalonnent notre itinéraire avant de rejoindre en fin de matinée, le lieu de la pause. L’ensoleillement du lieu commande, car le changement de versant présage d’une traversée en sous-bois plutôt ombragée et froide !

L’annonce d’une après-midi, plutôt courte en cette période, donne le signal du départ pour la suite du parcours. Le bitume est parsemé de zones verglacées, les bonnets et polaires réapparaissent pour cette reprise de marche. La fraîcheur est accentuée par la proximité des quelques ruisseaux qui alimentent le torrent du Reposoir. La photo de groupe sera réalisée à la première clairière, elle nécessitera un peu de patience quelques gratte-cul dégustés détournant certains (ou certaines !) du regard de l’objectif.

Le circuit touche à sa fin. Une dernière halte s’effectue à la chartreuse du Reposoir, fondée par le bienheureux Jean d’Espagne. Il est à l’origine du nom, car découvrant ce lieu il s’exclame « Hic est repausatorium meum ! » (« C’est ici mon reposoir ! »). Bruno nous en fait un rappel historique, à travers quelques étapes marquantes de ces murs dont les premières pierres datent de l’année 1151, et de ces différents occupants, les actuels étant un Carmel qui regroupe une vingtaine de religieuses.

Retour aux véhicules, le village du Reposoir est d’ores et déjà dans l’ombre. Oui, vraiment, le site est propice au repos. Le bilan de la journée en chiffres : 9,57km et 520 m. de dénivelé. Merci à Bruno, l’animateur du jour !

Louis

COL DE LANDRON PAR LE PAS DU ROC

Mardi 26 octobre

Lorsqu’arrivent les vacances scolaires, le groupe du mardi se renforce souvent de quelques jeunes éléments débordant d’énergie. Pour cette première semaine, nous avons 4 nouveaux compagnons, Thomas, Timothée, Alexis et Lou, âgés de 6 à 13 ans, qui nous accompagnent pour cette randonnée en direction du col de Landron, avec le franchissement du Pas du Roc.

Le départ du Pont de Pierre s’effectue vers 9h, 11 membres du club sont présents. Le sentier initial traverse la forêt dont les coups de chablis, fruits des tempêtes Lothar et Martin de 1999 ont laissé des traces. Les essences précédentes, mélèzes, pins et épicéas ont laissé la place à diverses espèces de feuillus, qui en cette période d’automne procurent au paysage qui s’offre à nous quelques variantes de couleurs.

Le chemin, à la pente régulière, nous amène rapidement au pied du passage rocheux dit du « Pas du Roc ». Nous avons devant nous une sente à flanc de falaise de près de 200 mètres, taillée dans le rocher au milieu du 19è siècle pour acheminer le bois aux fours situés dans le hameau de la « Verrerie ». Bien aménagée et entretenue elle ne présente pas de difficultés particulières, par temps sec. Pour autant, afin de disposer d’une progression sécurisée, nos jeunes randonneurs seront encordés pour le franchissement de ce passage. L’occasion est belle de réviser quelques nœuds : nœud de huit (le serpent sort du puits…), nœud d’arrêt… La sagesse des aînés est mise à rude épreuve par des jeunes en quête de savoir, dont les questions fusent dans tous les sens ! Une première pause au Belvédère du Pas du Roc est la bienvenue, quelques panneaux permettent à chacun de se remémorer les actions de la résistance sur le Plateau des Glières.

La progression se poursuit à travers bois, le chemin est moins pentu, et le soleil nous accueille lorsque nous prenons pied dans Champ Laitier avant d’obliquer vers le nord pour rejoindre le col de Landron. Avant le col quelques traces de la Résistance avec une stèle souvenir de l’emplacement du chalet de la section Coulon.

Point trop de flore ce matin, mais plutôt de la faune, et c’est un oiseau, pas un tétras mais un rapace, qui fait l’objet d’échanges. Est-ce une buse, un vautour, un circaète, un gypaète … ? L’analyse du vol comme du plumage ne permettra pas de répondre à la question.

12h. Déjeuner au col, le groupe s’adosse au chalet du Landron pour se protéger du vent. En dessert, un « creusois » et un « gâteau nantais » satisfont le plaisir des gourmands (recettes à retrouver sur le site !).

Un peu après 13h, nous amorçons la descente par le même itinéraire, l’allant des plus jeunes ne se dément pas, ils sont en tête avec Evelyne. Nous franchissons aisément le Pas du Roc, le rocher sec et quelques parties bouchardées permettent de disposer de bons appuis. Nous retrouvons en milieu d’après-midi les véhicules au pont de Pierre. Le bilan chiffré de la journée est entrepris, les compteurs s’affolent : « Combien tu as sur ton GPS ? ». « 3600m de dénivelés ! » Le 3 est en trop, certainement !!

Merci à Evelyne qui a pris au pied levé la conduite de cette randonnée que Marie Thé nous avait concoctée.

Louis

TRAVERSEE DE LA PETITE ROCHETTE

19 0ctobre 2021

15 randonneuses et randonneurs du club se retrouvent en ce mardi au col de la Forclaz. La douceur automnale est appréciée, elle laisse augurer d’une belle journée ensoleillée.

L’objectif du jour est double. Il s’agit comme à l’accoutumée de randonner mais également pour trois d’entre nous de réaliser le travail d’Ecoveille que le club se doit d’effectuer chaque année au profit de la fédération française de randonnée pédestre (FFRP). Ainsi, équipés de leur « planchette d’écolier », de feuilles et de crayons mais aussi d’outils numériques, Bernard, Bruno et Gérard vont tout au long de la journée effectuer des relevés afin de pouvoir initialiser les données dans un logiciel de cartographie spécifique de la FFRP qui sera, à terme, accessible à tout adhérent. Cette mission est à la fois une charge, une chance à moyen terme par la mise à disposition d’une cartographie adaptée à notre juste besoin et une chance aussi car elle offre au groupe l’occasion de cheminer à un « rythme de sénateur », les relevés nécessitant des pauses régulières. Nous prenons donc encore plus que d’habitude le temps de regarder le paysage et d’échanger entre nous.

La traversée de la petite Rochette débute par un panorama magnifique sur le lac d’Annecy, les Bauges, la Mandallaz, le Val de Fier, la Montagne des Princes, et même le Jura en fond de tableau.  Dès que nous rejoignons la partie boisée, s’offrent à nous le massif des Bornes avec les dents de Lanfon, le Cruet et la Tournette. L’occasion sera belle d’échanger tout le long de la journée sur les différents itinéraires pour l’ascension de la Tournette, ils sont nombreux. Que ce soit de Montremont, des Praz Dzeures, des chalets de l’Aulp (Dessus, Dessous, Riant ou pas !), de Montmin par Charvet et bien d’autres. « Vitia ! le mamelon vert, le chalet du Casset, le col de Varo… » !

Nous cheminons sur un sentier à flanc, que nous quittons pour monter au rocher du Roux pour le plaisir du point de vue. Les discussions s’orientent dans cette première partie de matinée vers des échanges de recettes de cuisine (Courge et coriandre, préparations diverses du fenouil…), les fruits de saison (poires et pommes reinettes ou autres), difficile de ne pas saliver à l’écoute de tels échanges en imaginant les bons petits plats qui en découlent ! Un petit passage rocheux équipé d’un câble requière un peu d’attention, mais ne stoppe pas pour autant la bonne humeur et le volume des échanges.

C’est un mamelon ensoleillé proche des chalets de l’Aulp qui nous accueille pour la pause déjeuner. Le rosé de Narbonne, comme celui d’Alsace (à ne pas confondre avec le pinot Noir qui peut être rosé ou rouge), consommés avec modération, est une fois de plus l’occasion de compléter les connaissances de chacun !

13h ! Le signal de départ est donné, les travaux de nos « écoveilleurs » nécessitent un peu de temps. La descente s’effectue sur le chemin qui mène au parking des Prés Ronds, l’occasion de constater que l’électrification des chalets de l’Aulp nécessite des travaux importants et compliqués.

Nous quittons le chemin pour longer le ruisseau de Montmin qui se faufile dans la forêt. Nous le traversons plusieurs fois avant de rejoindre le hameau de la Côte et plus précisément les Platons. Ces deux noms “côte et platon” (platon : petite zone de replat dans un terrain en pente) résument bien ce qui nous attend pour rejoindre le parking du col. En ce début d’après-midi, c’est donc sous un soleil radieux et une chaleur qui nous rappelle que l’automne n’en est qu’à ses débuts, que les « Grelus » comme dirait notre guide du jour, arrivent un peu fourbu aux véhicules. La fatigue aidant les dénivelés annoncés varient de 470 à plus de 600 mètres, le ressenti prend parfois le pas sur le réel !

Nous prenons le temps de partager le verre de l’amitié offert par Gérard.

Merci à Daniel, animateur par délégation et Bernard, Bruno et Gérard pour leur action dans le domaine de l’Ecoveille.

Louis

LES BEIGNETS

Mardi 5 octobre 2021

Cenise / Rocher de Leschaux

Première sortie d’Octobre et non des moindres puisque ce mardi c’est la traditionnelle randonnée qui se conclut par un déjeuner pour la dégustation de beignets. Dire que cette journée est attendue, est un doux euphémisme car 42 convives seront présents pour partager ce repas !

Un peu avant dix heures un convoi d’une dizaine de véhicules stationne devant le chalet de Cenise après quelques manœuvres délicates, l’endroit se mérite. L’ambiance est à la fête, ce sont des retrouvailles appréciées. Les groupes au nombre de 3, se mettent en route, Gérard, Daniel et Marie-Thé sont à la manœuvre, l’objectif n’est pas tant un sommet, un col ou autre point particulier, que celui d’une bonne marche au rythme de chacun pour partager un moment d’amitié.

La fraîcheur est au rendez-vous, la bise et l’humidité présentes, pour autant la balade sera belle. Un groupe rejoindra le plateau de Cenise, les deux autres iront en direction des rochers de Leschaux, les plus vaillants les atteindront et auront la chance d’apercevoir à travers les nappes de brumes quelques bouquetins. Quelques courtes éclaircies nous donneront la possibilité de découvrir les sommets alentours du Massif du Bargy, du Jalouvre et les alpages du plateau de Cenise. L’itinéraire est un peu glissant, les lapiaz ne pardonnent pas d’à-peu-près et heureusement que l’attention de chacune et de chacun est soutenue pour éviter toute chute.

A 13h, les groupes sont de retour au chalet de Cenise. 4 tables sont prêtes pour nous accueillir et le poêle, actif, offre une douce chaleur. C’est parti pour plus de deux heures de convivialité, d’échanges animés, de rires aussi. Les plats de beignets (accompagnés de salade et charcuterie) se succèdent et l’appétit de tous sera satisfait, d’autant que fromage et dessert viendront combler ceux qui n’auraient pas été rassasiés ! La fin du repas est bien animée par la présence de quelques jeunes qui vont démontagner les génisses et ont à cœur de fêter en notre compagnie cette fin d’estive. Retour dans nos vallées et massifs respectifs en fin d’après-midi.

Merci à Marie-Thé pour l’organisation de cette journée.

Louis

MONT JOLY

Mardi 21 septembre 2021

En ce mardi, dernier jour de l’été, c’est vers le Beaufortain que vont se porter les pas de 9 randonneurs du club, avec comme objectif le Mont Joly.

La fraicheur du matin (moins de 10 degrés) et quelques nuages n’altèrent pas la bonne humeur et ce n’est pas non plus les pentes parfois raides qui ne viendront atténuer le plaisir d’une belle journée de randonnée. Le sentier du départ, large et ombragé avec une pente modeste, permet à chacun de se mettre en jambes. La pente s’accentue et petit à petit nous abordons l’arête qui nous offre un premier panorama de toute beauté d’autant que les rares nuages ont laissé la place à un magnifique ciel bleu. Le massif du Mont-Blanc s’offre à nous. Chacun y ajoute une touche personnelle, le Buet, l’Aiguille du midi, les refuges, les glaciers… La journée sera placée sous le signe de l’observation de la montagne car petit à petit c’est à 360 degrés que nous pourrons observer l’horizon. Les Aravis et la Vanoise après le Mont-Blanc s’offrent à notre regard et plongent chacun dans des souvenirs.

Le sommet du Mont Joly, qui est à certains endroits très légèrement enneigé, atteste des premières chutes de neige à 2500m, il est atteint à 13h. Les dernières pentes ont un peu usé le groupe qui trouve en cette pause déjeuner un moment, de récupération, bienvenu. L’œil s’aiguise, l’un découvre la trace de montée au sommet du Mont-Blanc, l’autre repère les refuges du Gouter (l’ancien et le nouveau), le troisième le col du Tricot… bref, c’est un véritable tour d’horizon que nous réalisons avec les connaissances de chacun.

La descente s’effectuera avec la même ardeur que la montée, malgré un ciel moins ensoleillé et même si quelques pentes nécessiteront une attention particulière pour éviter les glissades. Et voilà que nous rejoignons les véhicules en milieu d’après-midi après une belle journée de grand air.

La plupart d’entre nous (7 sur 9) ont découvert le Mont Joly et notre guide du jour, s’en réjouit. Il semble que le mot « Joly » provienne du vieux français « jol » que l’on traduit aujourd’hui par joyeux ou gai ! C’est certainement pour cela que Marie-Thé voulait tant nous faire découvrir ce sommet ! Nous l’en remercions.

Louis

LES POUTASSETS

Mardi 17 Aout 2021

18 randonneuses et randonneurs, pour ce mardi de milieu du mois d’août au temps couvert, se retrouvent pour une boucle au sud-est des Villards Sur Thônes. Nous rejoignons le parking au-dessus du hameau de Ranvorzier, après quelques hésitations quant au chemin à prendre, la mémoire faisant parfois défaut !

9h15, le départ est donné. Le groupe est joyeux, encore plus qu’à l’accoutumée, il faut dire que Lou, Alexis et Thomas, nos très jeunes compagnons du jour à la curiosité aiguisée ont une énergie débordante et une bonne humeur communicative. Ils ne cesseront de nous la transmettre toute la journée.

L’itinéraire est agréable, la relative fraîcheur du matin et les bois que nous traversons nous permettent de cheminer tranquillement. Un chalet daté de 1763 agrémenté de nombreuses sculptures en bois (champignons et animaux divers), attise la curiosité et offre une petite pause. Nous atteignons le carrefour des Ecotagnes, pour débuter la montée par une sente pentue et un peu glissante en direction de Parmis et les Corbassières. A partir de la ligne de crête nous apercevons le col des Aravis et le plateau de Beauregard, la pause de midi est proche, elle s’effectuera aux Poutassets.

La marche reprend en direction de Platenet puis de Frasse Bluffy, pour un retour aux véhicules un peu avant 16h. Belle journée offerte par Marie-Thé après une suggestion de Bernard. Belle journée aussi car la montagne nous réserve toujours des surprises en termes de fleurs et de champignons. Verge d’or, gnaphale des forêts, monotrope sucepin pour la partie flore, et pour ce qui est des champignons, bolet, pied de mouton, chanterelle, amanite tue mouche, cortinaire (la remarquable bien sûr), agrémentent les conversations et éloignent momentanément certains qui pensent à la prochaine omelette qui devra être bien garnie ! C’est à grande « cambée » (ou enjambée !) que ces « retardataires » retrouveront le groupe. L’occasion de recompter le groupe : « Nous sommes 17 ! ». Réponse du guide du jour : « Non, 18 ! ». Les réactions fusent : « Tu ne sais pas compter ! ». Oui, notre serre file ne s’est pas compté, donc le compte y est !

 Au fond, tout est une histoire de compte, voire de conte. Quand la journée est agréable, la conter est facile. Merci Marie-Thé et Bernard, nous savons sur qui nous pouvons compter !

Louis

Le chalet du PLANET

Mardi 3 août 2021

« Les mois se suivent et se ressemblent. » Cela pourrait être le dicton de l’été car la météo poursuit ses caprices en ce début de mois d’août et c’est sous un ciel caractérisé de « Margagne ou Margalyi » en savoyard (se dit d’un temps douteux), que 11 membres du club se retrouvent de bon matin pour une randonnée aux Confins.

Le chemin a déjà été parcouru au mois de juillet, au moins en partie, car après la Bombardellaz et Tardevant, cette fois ce sera le chalet du Planet, qui constituera l’objectif de la journée. 

Nous laissons sur notre droite, la combe de Paccaly, puis celle de Tardevant pour rejoindre le carrefour de la Pierre Marquée, limite entre les communes du Grand-Bornand et de la Clusaz, pierre datée de 1755 qui marque la fin d’un conflit de près de 300 ans entre les deux communes !

Le cheminement se poursuit sur un sentier en balcon qui nous offre un paysage magnifique mais aussi une diversité de plantes assez étonnante. Les esprits s’échauffent, les souvenirs remontent, les échanges se multiplient. Là de l’oseille des Alpes ou rhubarbe des moines, ici des laiterons des Alpes, des berces, des cerfeuilles, des reines des près, des lys martagon et encore des épinards sauvages dont nous apprenons que nos anciens s’en servaient pour conserver le beurre.

Nous arrivons en fin de matinée à proximité du chalet pour une pause bien méritée. Un ciel couvert nous pousse à ne pas trop nous attarder, et nous reprenons le chemin du retour dès 13h. Après la floristique qui nous a bien occupés dans notre cheminement matinal, celui de l’après-midi sera placé sous le signe de la mycologie : sanguins, vesse de loup, chanterelle… Plus que la variété des champignons en eux-mêmes, ce sont les recettes qui en découlent qui alimentent nos discussions, et gageons que les chanterelles ramassées feront le bonheur des papilles de certains.

Nous retrouvons les voitures en milieu d’après-midi un peu fourbu pour ceux qui reprenaient la rando mais heureux. Le parking des Confins s’est bien rempli, preuve s’il en est que la montagne conserve toujours autant de charmes pour une bonne journée de détente !

Merci Marie-Thé.

Louis

LAC et POINTE de TARDEVANT

27 juillet 2021

Encore une météo incertaine comme on la rencontre souvent cet été mais elle ne rebute ni François notre guide de jour, ni les 8 randonneurs. Au programme, le lac de Tardevant et 3 courageux visent de tirer jusqu’à la pointe du même nom. Pour cela, ils nous devancent à marche plus rapide pour être redescendus au Lac à l’heure du casse-croute.

Finalement, le temps nous épargne et nous préserve d’une suée pour la montée. Peu de monde en ce début de randonnée. Nous rencontrons des promeneurs avec leurs chiens qui se font surprendre pas les clôtures électrifiées. Aie ! Ça pique ! Leurs maitres en sont quittes pour les porter aux passages.

On admire le paysage, les moutons et les derniers massifs d’azalées encore en fleurs.

Simone nous montre l’alpage (voir la photo !!) sacrément pentu, entre le col de la Colombière et Maroly où, enfant, elle accompagnait ses parents faires les foins. Les adultes faisaient les fagots et les faisaient descendre à l’aide d’un câble. Les enfants devaient monter les roues appelées « catales ». On devait bien dormir le soir !!

Enfin, au terme d’une montée soutenue, nous atteignons le Lac de toute beauté avec ses plaques de Névé qui s’y reflètent. Nous retrouvons une des 3 échappés qui a finalement préféré savourer le paysage du Lac avec nous. Les 2 autres compères ont poursuivi jusqu’à la point et reviennent à la bonne heure et nous pique-niquons tous ensemble.  Le retour s’effectue sans encombre malgré une fréquentation des chemins nettement plus élevée qu’à l’aller.

Merci François pour cette belle balade !

Catherine

Rando Douce – REFUGE DE LA BOMBARDELLE

5 juillet 2021

Le ventre est le deuxième cerveau dit-on…il a en tout cas motivé les 21 randonneurs pour cette sortie au refuge avec en perspective un bon repas beignet !

Le circuit a été rallongé par la boucle de Tardevant, histoire de mériter les calories à venir. La météo nous a été favorable et nous avons pu apprécier l’éclosion des azalées des Alpes alors que les Lys martagon étaient encore en bouton et nous chuchotaient : « revenez plus tard pour nous admirer ».

Nous voilà au refuge où une longue tablée nous attend. Avec le p’tit kir et les beignets, on entend un couplet de patois chanté :

En passant par l’Grand Bornand,
Y’a de bounyète, y’a dé bounyète  
Y’a dé bounyèt’è d’matafan

C’est de circonstance ! Le repas fut copieux et chaleureux.

Un petit passage par l’oratoire comme de coutume et le retour s’est effectué sans encombre.

Merci Nicole pour cette belle initiative !

Catherine