Tête Noire 1839m
Mardi 7 mars 2023
8h00 Regroupement d’une première partie du groupe au parking du cimetière de Dingy. Le groupe s’étoffe au passage à Aviernoz, d’une randonneuse supplémentaire et enfin à 8h45, nous retrouvons les « Baugus » au parking proche des Lanfiannes, à quelques centaines de mètres de notre départ de la semaine précédente !
C’est donc 16 membres du club qui débutent peu avant 9h, sous un soleil éclatant mais dans la fraicheur (T° légèrement en dessous de 0°C), la randonnée du jour dont l’objectif se situe à 180° du plateau des Auges : « Tête Noire ». Point de raquettes, crampons de rigueur sauf pour quelques-uns.
Le sentier peu enneigé dans un premier temps, fait place à partir de Paccot, à une neige dure et lisse où les crampons permettent de sécuriser la marche. La traversée du bois « le Tane » s’effectue tranquillement et nous rejoignons un premier carrefour, celui du Trou de l’Enfer (1400m) à 9h32 !
Nous notons l’absence de fondeurs, peut-être est-ce dû à la fin des vacances scolaires, et nous cheminons en bordure ouest de la plaine de Dran, sans apercevoir âme qui vive jusqu’à la chapelle Notre-Dame des Neiges. C’est à ce niveau que nous prenons plein ouest pour entamer une progression plus ardue, tant sur le plan physique que topographique car le tracé du chemin n’est pas toujours facile.
La pente s’accentue, la zone peu fréquentée, permet d’apercevoir quelques traces d’animaux. Les plus nettes et donc récentes, sont celles de tétras lyre. L’occasion de rappeler que cet oiseau ne doit pas être dérangé en hiver par la déambulation hors de l’itinéraire, du randonneur. En effet le fait de quitter son trou d’hivernage, génère une énergie qu’il ne peut compenser par de la nourriture et il peut en mourir. Il en est de même au printemps avec les « places de chant », lieux des parades nuptiales, des chants et plus rarement des combats, qui sont de plus en plus restreintes par la divagation des marcheurs.

Chacun prend son rythme, s’allège d’une ou deux couches car le soleil autant que l’effort commence à réchauffer les corps. Le bois que nous traversons présente quelques arbres avec des traces de lichens poudreux (chrysothrix), synonymes d’une pollution très faible, c’est bon signe. Un pic noir a réalisé des cavités impressionnantes, nul doute qu’il a dû faire bombance d’insectes, fourmis ou larves !


Nous abordons désormais en cette fin de matinée la Chaille, zone dépourvue d’ombre, qui domine le plateau des Glières et rejoignons le sommet de Tête Noire vers 12h00 pour une pause bien méritée. Nous sommes accueillis par un vent frais, vif et recherchons une zone relativement à l’abri, elle le sera effectivement ! Les couches de vêtements tirés du sac, viendront apporter un peu de réconfort.


Comme toujours le panorama est magnifique, le massif du Mont-Blanc s’offre à nous et bien d’autres sommets et massifs (Aravis, Vanoise…).

Le déjeuner, malgré le froid, conserve sa touche de bonne humeur, de convivialité. Les soupes sont les bienvenues, les sandwiches aux dimensions « XXL » contentent les appétits. Un vin rosé coteaux varois en Provence et un vin rouge du val d’Aoste très typé accompagnent le déjeuner qui se conclut par le traditionnel partage de friandises et gâteaux (chocolat framboise, brownie façon Catherine – encore une !) et café. L’impatience gagne, le froid et le vent en sont un peu à l’origine ! La fin de la photo de groupe animée par les plus dissipés d’entre nous donne le signal du départ

13h00 Nous entamons la descente par un itinéraire quasi-identique. Le ciel s’est assombri, le soleil est entraperçu mais les prévisions météorologiques semblent se vérifier la dégradation annoncée est réelle. L’attention reste soutenue car nous traversons une zone de lapiaz, la fragilité de quelques ponts de neige font que certains se trouvent à enfoncer la jambe jusqu’au bassin ! Les quelques trous qui apparaissent de part et d’autres de notre itinéraire nous engagent à conforter cette attention, jusqu’au bas de la descente, qui au final sera réalisée sans encombres.


Nous retrouvons la plaine de Dran et vers 15h30 nous rejoignons le parking des Lanfiannes. Soudain, quelques bourrasques de vent, mêlées à un grésil viennent nous rappeler que l’hiver est encore bien présent ! Les adieux sont brefs et nous nous réfugions rapidement dans les véhicules.
10.93 kms, 539m de dénivelée positive, 547m de dénivelée négative, sont les données techniques de cette journée. Au-delà, encore une belle journée sur le plateau des Glières et ses abords. Merci à Gérard, animateur du jour.
Louis


Rando douce –
Sentier Menthon – Saint Germain
Jeudi 2 Mars 2023

Plateau des Auges 1782 m
Mardi 28 février 2023
Au programme de ce dernier mardi de Février (déjà !) un grand classique sur le plateau des Glières, la montagne des Auges. Gérard a pris, au pied levé, cette sortie proposée par Evelyne.
12 randonneurs avec une juste parité se retrouvent au cimetière de Dingy pour un départ à 8h30. Les Augets, lieu de notre parking de départ de la randonnée, sont atteints à 9h15. La décision est prise de laisser les raquettes aux véhicules, ce qui nous ravit, les crampons suffiront. Certains choisiront même de les conserver dans leur sac pour la journée !
Le ciel se déleste de gros nuages pour laisser des trainées qui nous promettent un soleil assez vite, la fraîcheur est encore bien présente (température légèrement négative), nous engageons notre progression en direction des Mouilles. Nous traversons quelques pistes de ski de fond, les fondeurs sont déjà présents et s’activent avec force. Pour notre part, les corps s’échauffent mais la traversée prochaine du bois des Lanches fait que nous attendrons un peu avant d’enlever une ou plusieurs couches.


Quelques arbres sont magnifiquement décorés jusqu’aux extrémités par une neige fine et gelée. Le sentier est agréable, un peu de glace vive mais pas trop, la neige porte suffisamment, la montée se fait donc aisément et nous arrivons assez vite au sud-est du bois, où nous faisons une pause. L’occasion d’observer le paysage, quelques croix se détachent sur les sommets. Pointe de Puvat, pointe de l’Ovine, col de l’Ovine entre les deux, pointe de la Québlette plus au sud-ouest, des noms bien connus. Nous sommes rejoints par un groupe d’une quarantaine de jeunes avec des luges sur les sacs à dos, pas de pause, il s’engage immédiatement vers le Pas du Loup.


Le soleil est désormais présent, nous reprenons notre marche, vers la montagne des Auges. Nous atteignons les chalets à 11h45, non sans avoir admiré le Massif du Mont-Blanc en fond de tableau (Tacul, Maudit, le Mont-Blanc lui-même se refusera à nous, couvert par les nuages) et la chaine des Aravis, dans toute sa longueur. On ne s’en lasse pas.

La pause méridienne se fait sur la terrasse d’un des chalets des Auges à l’abri du vent. Comme toujours le repas s’accompagne du partage de quelques douceurs, gâteau à l’orange « façon Catherine », chocolats mentholés pour accompagner le café. S’offre à nous, aussi, l’occasion de goûter un vin de pays bio, Les Terrelles Merlot.


Le retour s’amorce après la photo de groupe. L’itinéraire est le même jusqu’au Pas du Loup. A l’approche de celui-ci nous retrouvons le groupe de jeunes qui est issu d’un camp de la société Jean-Marie Vianney. Le dialogue s’engage, nous apprenons qu’ils ont construit un autel et quelques bancs de neige pour célébrer la messe ! Une croix originale avec 2 pointes à chaque extrémité, attise notre curiosité. Elles correspondent au nombre de béatitudes (8).


La descente reprend, arrivés au plan du Loup (1670m), un couple de jeunes nous interpellent : « Vous avez vu les bouquetins ! ». Notre regard se porte sur les deux magnifiques chamois qui sont à une centaine de mètres. L’un de nous s’interroge : « Mais quel âge ont-ils ? » Hubert nous apporte un début de réponse : « Si les cornes dépassent les oreilles, ils ont au moins deux ans ! ». C’est le cas.


Changement d’itinéraire dans cette partie terminale de notre journée. Nous allons désormais en direction du sud-ouest vers le chalet du Loup, pour bifurquer ensuite plein nord à travers bois en direction de Paccot en passant par les Mouilles. Les discussions sont animées, les recettes diverses autour des pois cassés – et bien d’autres – mériteraient à elles seules un billet !
Vers 16h, nous rejoignons le parking pour apercevoir en lisière sud du bois « La Commande » 5 biches et un cerf qui se déplacent tranquillement puis nous gratifient de courses magnifiques sous forme d’aller-retour.
500m de dénivelé, près de 11kms, la randonnée a marqué un peu les corps, mais nous sommes heureux d’avoir pu profiter d’une belle journée au grand air.
Merci à Gérard notre animateur du jour.
Louis


Rando douce – Plaine de Dran
Lundi 20 Février 2023

Rando douce – Tête de Daney
Lundi 6 Février

Chalet Pernet – 1420 m
Mardi 31 janvier 2023
En cette fin janvier regroupement de 19 randonneurs venus de « tous les horizons » ! C’est le dernier jour du mois, il est encore possible de se souhaiter la Bonne Année, ce qui est fait pour certains.
Le point de départ est le parking de la station de ski nordique de Saint-François de Sales. Les véhicules sont déjà nombreux, les autocars « déversent » aussi des scolaires comme des randonneurs venus de la région grenobloise. Nous ne serons pas seuls au cours de notre randonnée, toutefois la topographie de la zone nous offrira des espaces vierges de toute présence.
9h30. Le groupe se met en branle après quelques consignes de Bernard, notre animateur, qui a repris au pied levé ce circuit proposé par Daniel Thomé. Nous longeons et croisons à loisir les pistes de skis, mais avec attention afin de ne pas détériorer les rails tracés en guise de guide pour les fondeurs.


Le parcours est agréable, vallonné à souhait mais sans trop de pente, au milieu des bois puis en zone plus ouverte, la neige est légère synonyme de froid sur ce plateau qui oscille entre 1000 et 1500m d’altitude. L’itinéraire est adapté par notre animateur afin de ne pas nous trouver confrontés aux autres groupes qui en ont un similaire au notre. Nous laissons à notre ouest la Tourbière des Creusates pour rejoindre plein nord le chalet de la Plate, fermé cette année. Le soleil fait son apparition il génère quelques ajustements des tenues, une ou deux couches rejoignent le fond du sac à dos.


La nature est magnifique, les arbres sont recouverts de neige, les branches touchent quasiment le sol, on rêve qu’elles se baissent à notre passage pour nous saluer. « Regardez du lichen barbu. C’est un excellent allume-feu. » Bernard souligne les qualités de ce lichen aussi appelé, entre autres, Barbe de Saint-Antoine. La neige forme de légères vagues d’une dizaine de centimètres de large sur les branches mortes des arbres, cela nous rappelle son élasticité que l’on observe souvent au bord des toits. Au sol les traces de lièvres variables offrent l’occasion de préciser leurs caractéristiques en termes de déplacement et de vie en hiver.



Les échanges trop nombreux pour être résumés, animent le groupe qui continue la progression à l’ouest du Bois de Prépoulain pour rejoindre le chalet Pernet, lieu de notre pause déjeuner. Quelques éclaireurs se détachent pour réserver l’emplacement, qui est très prisé semble-t-il. « Marcher c’est piétiner ses soucis » notre devise, est remplacée pour une fois par « Courir pour éviter un souci » (celui de trouver un autre endroit !).
Après quelques aménagements pour certains de banquettes à neige, chacune et chacun trouvent sa place pour profiter de ce moment de convivialité toujours bien animé. Il le sera ! La période hivernale est propice à une bonne soupe, ou autres mets chauds. D’un coup fuse : « Tu as pris la sopa ! » Le voilà le patois du jour ! Le soleil chauffe les cœurs et les esprits et la bonne humeur est bien présente. Quelques gouttes de Bordeaux rouge « Anglade-Bellevue » ou de « rosé de Provence » viennent y ajouter une note supplémentaire puis arrive la profusion des desserts, gâteau au chocolat, creusois, touron, rocher aux amandes, et bien sûr un peu de chocolat pour accompagner le café.
Le Mont-Blanc est en fond de tableau, un voile nuageux est posé sur le sommet, ce n’est pas « l’âne » ce phénomène annonciateur de mauvais temps, l’occasion pour Bernard de nous rappeler le dicton « Quand Verte ne veut, Mont-Blanc ne peut » !
La photo de groupe conclut cette pause et nous nous remettons en chemin après quelques ajustements de raquettes qui provoquent quelques rires mais nous savons bien que nous sommes tous à un moment ou à un autre sujet à ce type de difficultés.


La détente est de mise et nous nous éparpillons un peu sur la trace que nous élargissons, cela est sans trop de conséquences mais si nous étions dans une zone de présence de tétras, nous devrions être plus précautionneux et rester bien en colonne afin de ne pas déranger cet oiseau qui niche sous la neige dans une sorte d’igloo pour se protéger du froid comme de ses prédateurs.
L’après-midi est bien entamée, lorsque nous rejoignions nos véhicules après plus de 11kms et 330m de dénivelés. 15h45, il est temps de rentrer, les corps sont un peu fatigués mais que la journée a été belle.
Accompagnant les photos de Monique, ses mots auraient suffi pour résumer la journée : « Du soleil, ENFIN ! Une bonne neige et des rires partagés. Une pensée pour celles et ceux qui n’ont pu être des nôtres. ». Oui, une pensée et un sourire, ce sourire de Nicole Zanaroli qui nous a accompagné aujourd’hui.
Merci à Bernard (et à Daniel T. !) animateur du jour.
Louis.




Rando douce – Plateau de Beauregard
Lundi 23 Janvier 2023
