Rando Douce -TOUR DE LA TETE DE CABEAU
21 juin 2021
7 randonneuses ont défié les prévisions météos plutôt maussades et ont décidé de se payer la Tête de Cabeau. Ce fut un pari gagnant (sans mistral…) !
Les élégantes ont sorti leur beaux chapeaux… Trouvez à quelles caboches ils appartiennent ?
Le tour fut bucolique avec des coulées de fleurs, raiponces, bistortes, linaigrettes entre autres. Une Rana (Grenouille rousse ?) a croisé notre chemin. Une zone de tourbière a offert ses délicats droséras.
Enfin, un banc nous a inspiré : les starlettes ont pris la pose !
Pour clôturer, nous n’avons pas résisté à une collation terrasse post-covid …que ça fait du bien !
Catherine
TOURBIERES DES CREUSATES – CROIX DES BERGERS
15 juin 2021
Encore une belle journée de randonnée pour cette incursion dans les Bauges. Le nombre et la qualité des randonneurs sont au rendez-vous, pas moins de 25 de Dingy, d’Annecy, d’Alex, de Pringy, de Chavanod, de Villaz, de Vieugy, de Thônes, de Thuy, de Saint-Jorioz, et même de la Compôte en Bauges ! Voilà une bien belle « brochette » d’amis randonneurs pour parcourir les chemins en partance de la station de ski de Saint-François de Sales en direction de la tourbière des Creusates et de la croix des Bergers avant de poursuivre par une belle boucle sur le plateau. Au bilan 13 kms pour un peu plus de 215 m de dénivelé !
La journée est placée sous le signe des retrouvailles, le plaisir de converser, de s’arrêter pour observer la flore, le paysage, les alpages dont certains accueillent de nouveau les animaux pour l’été. Ces alpages, où près de 60 familles œuvraient au milieu du XXè siècle, sont aujourd’hui occupés par deux agriculteurs ! Eté comme hiver, la luge (« louges » en patois) était à cette même époque le moyen de déplacement privilégié, le mulet détenu par chaque famille assurait le port des charges lourdes. Le remarquable parcours pédagogique donne à chacun la possibilité de compléter ses connaissances.
La tourbière est magnifique, c’est une des plus profondes de France (11 mètres). Elle nous a précédés de plusieurs milliers d’années, gageons qu’elle en passera encore quelques milliers après nous. Le site est classé Natura 2000, il présente pas moins de 11 espèces protégées dont deux plantes carnivores (Drosera rotundifolia et Drosera anglica) (cf. lien ci-dessous). Quelques odonates, libellules ou Demoiselles (Agrion jouvencelles), très fines au corps bleuté avec des ailes transparentes, virevoltent, mais n’échappent pas à l’œil aiguisé de notre photographe!
Mais au-delà de ces fleurs rares et protégées, nous pouvons retrouver tout le long du chemin des orchis tachetées (proche de celle de Fuchs), des céphalanthères, et quelques autres fleurs : myosotis, trolles, érines, silènes, boutons d’or… qui alimentent les échanges entre nous.
Une petite sente un peu raide nous permet de rejoindre la Croix des Bergers. Erigée le 15 août 1945 elle a été restaurée en 1975. C’est l’occasion d’une pause et d’un tour d’horizon avec vue sur la Tournette, le Revard, le Val de Fier et bien d’autres sites.
La randonnée reprend, les discussions s’animent, les uns s’activent d’un bon pas, d’autres flânent pour mieux apprécier la nature retrouvée tant et si bien que certaines randonneuses, en goguette, à la quête de la cueillette de la sapinette, nous offriront une pause imprévue ! Celle de midi est la bienvenue, un bel abri ombragé équipé de tables nous attend. Repas convivial comme à l’accoutumée.
14h. Il est temps de repartir pour cheminer sous une chaleur étouffante parfois, mais qui ne freine pas les ardeurs, ni dans la conversation, ni dans la marche. La cueillette, raisonnable, de quelques brins de muguet vient ponctuer la randonnée.
La journée se conclut par un dernier moment d’amitié pour partager un gâteau préparé par Michelle, l’occasion de souhaiter un bon anniversaire à Bernard. Merci à Odile notre animatrice du jour, mais aussi à Daniel et Michelle qui l’ont aidée à préparer et à conduire la randonnée.
Louis
Ps : pour en savoir plus sur la tourbière. http://www.parcdesbauges.com/fr/agir/que-fait-le-parc/valoriser-les-patrimoines/natura-2000
COL DE L’OVINE – RANDO GLIERES
8 juin 2021
« Les mardis se suivent, mais ne se ressemblent pas ! » Celui-ci présente une caractéristique particulière car la journée se déroule en deux parties. La première sera l’occasion de réaliser la randonnée hebdomadaire, la deuxième est consacrée à la participation à l’animation d’ateliers au sein de « Rando Glières ».
12 randonneurs (6 femmes et 6 hommes, la parité est assez rare pour le souligner !), dont 2 nouveaux membres du club, se retrouvent ce 8 juin pour une randonnée en direction de la Pointe de Puvat, à partir du Plateau des Glières. A défaut d’être mouillés par les gouttes de pluie, nous le serons par les pieds en traversant les Mouilles, pour atteindre notre premier carrefour le Plan du Loup. Direction le col de l’Ovine par une sente encore un peu humide, la montée est un peu raide mais surtout glissante, ce qui nous fera choisir d’arrêter l’objectif de la randonnée à l’atteinte du col et non de la Pointe de Puvat, le rendez-vous avec rando Glières étant à 14h.
Les champs sont fleuris et les pauses ne manquent pas pour admirer, la Soldanelle des Alpes, la Pulsatille du même nom ou même l’Oreille d’Ours ! A croire que sur le Plateau en d’autres temps les loups et les ours étaient bien présents.
Entre deux glissades, le patois anime les discussions, les expressions typiques aussi. De Ganfouiller à la Pëté, certains apprennent ce qu’est salir de boue son pantalon (D’me sé to ganfolià ! je me suis couvert de boue !). Une grenouille saute de flaque en flaque, et cela rappelle que quelques dépensiers ont « bouffé la grenouille » !
Le temps presse, un déjeuner rapide sous une pluie faible mais persistante, et voilà les enfants des classes participants à Rando Glières prêts pour les 3 ateliers sur notre site (Le carnet de voyage – La Carte – La composition du sac à dos). Le club assure deux de ces 3 ateliers et nos jeunes écoliers pleins d’ardeur, malgré la pluie et plus de 700m de dénivelé pour certains, se montrent intéressés par la topographie et les divers équipements du sac à dos du randonneur. Allongés sur le sol à la recherche d’une courbe de niveau, d’un point côté, extirpant les affaires de leur sac pour en montrer la composition, les échanges ne manquent pas. Et tout d’un coup : « Tiens tu as un gros caillou dans ton sac ! » Les sourires apparaissent sur les visages. Au fond, tant que les enfants auront envie de ramener des beaux cailloux à la maison en souvenir de leur journée, c’est bon signe !
Merci à Bernard notre animateur du jour mais aussi à Michelle et Daniel THOME en charge des ateliers.
Ps : A noter qu’en français ancien, la Grenouille était une caisse, un fonds commun. Manger la grenouille, se disait du dépositaire infidèle qui volait ou dissipait ce fonds. En langage populaire c’est devenu « bouffer la grenouille » !
Louis
NOTRE-DAME DES ALPAGES – 1850 m
1er juin 2021
Regroupement des randonneurs, sous un ciel des plus favorables pour une randonnée dans le massif des Aravis sur l’envers du col du même nom. 17 membres du club, 9 femmes et 8 hommes, presque la parité, la faute au nombre impair ! Le chemin vers Notre-Dame des Alpages aussi nommée Vierge des Alpages débute à travers bois par une sente un peu raide puis emprunte un sentier plus large pour se terminer par une montée assez soutenue afin d’atteindre le point culminant de la journée.
Le panorama est magnifique. Un nuage vient coiffer le sommet du Mont-Blanc mais se présentent à nous les aiguilles de Chamonix, le Mont-Blanc du Tacul, le Mont-Maudit et bien d’autres. Plus près de nous ce sont les massifs de Croisse-Baulet, le Mont d’Arbois, le Mont Joly… la liste est longue.
Que retenir d’une si belle journée ? Au choix :
– « Quand il y en a pour 16, il y en a pour 17 (petit clin d’œil amical à l’un d’entre nous qui a oublié son repas mais a pu profiter de la générosité de chacun !). »
– Les nouvelles que nous avons pu prendre de nos amis randonneurs et randonneuses dont la santé est fragile. Au fond la prière des alpagistes gravée sur la statue de la Vierge est un peu pour eux ! Extrait : « O Notre Dame des Alpages, veillez sur nous, sur nos familles et sur nos troupeaux. Apprenez-nous à mettre le plus d’amour possible dans nos vies de montagnards. » (Notre Dame des Alpages 19 août 1956.)
– Les gentianes, qu’elles soient printanières ou acaule (aussi dénommée de Koch), qui jalonnaient notre progression sur le haut du parcours ont offert l’occasion aux férus de flore d’approfondir leurs connaissances.
– Un peu d’histoire ! La Vierge a été érigée sur le Rocher des Mans, au-dessous de la Pointe des Verres (2616 mètres), l’été 1956 par les alpagistes. Plus d’une vingtaine d’hommes furent nécessaires pour hisser les 3 morceaux de la statue jusqu’à son piédestal, d’abord par treuil, puis à l’aide de deux juments, le plus gros morceau ne pesait pas moins de 500 kg. (Extrait historique de la Mairie de La Giettaz).
Au fond, le plus simple est de ne pas faire de choix et de tout prendre, car la montagne et l’amitié font bon ménage! Merci à Bruno, l’animateur du jour.
Louis
Col de la Buffaz / Pointe de la Québlette
25 Mai 2021
Une météo très incertaine pour ce mardi. Ce n’est pas de nature à saper sur le parking du Sappey le moral des deux groupes de 7 et 10 randonneurs. Objectif pointe de la Québlette à 1915m, départ 8h00 pour les uns et col de la Buffaz à 1500m, départ 9h30 pour les autres. Un déjeuner commun au col les attend à 12h30.
La matinée sera placée sous le signe de la pluie, de la neige, du vent, avec néanmoins quelques éclaircies plutôt importantes pour les plus matinaux, très passagères pour les autres. Capes de pluie, veste polaire, bonnet et autres vêtements tour à tour se mettent puis s’enlèvent au gré des évolutions météorologiques. Le paysage a revêtu ses couleurs de printemps mais a conservé au-delà de 1500m, son manteau d’hiver propice à quelques glissades. La flore hésite encore à se développer, néanmoins quelques gagées sont présentes au col et pour les plus chanceux le vol d’un milan royal pourra être observé.
La convivialité reste de mise autant que la bonne humeur lorsque les deux groupes se retrouvent pour un déjeuner à l’abri du vent, sous quelques flocons. La descente est entamée un peu plus tôt qu’à l’accoutumée, elle sera progressivement accompagnée d’un soleil de plus en plus radieux, qui nous donnera l’occasion de nous désaper avant le Sappey ! Une belle journée de rando, une de plus. Merci à Bruno et Marie-Thé, nos animateurs.
Louis
Boucle de la Becca
18 Mai 2021
Profitant d’une accalmie au milieu de trop nombreuses journées pluvieuses, les randonneurs en ce mardi 18, se retrouvent à 14. 14 – 18 ! Tiens donc, cela pourrait faire un lien avec l’orchis militaire ou l’orchis guerrier rencontré au bord du chemin ! Mais point de référence guerrière pour une marche des plus apaisées sur la boucle de la Becca, en bordure du Léman.
« Un homme pendu, un air niais, faut y voir ! ». Hé, oui, c’est plutôt ce triptyque qui pourrait résumer cette journée ensoleillée. L’homme pendu, une orchidée parmi tant d’autres (25000 variétés). Nernier lieu de notre déjeuner, où Lamartine séjourna quelques temps, village romantique qui lui inspira, peut-être, des vers célèbres : « Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, suspendez votre cours ! » Enfin, Yvoire, que nous avons une nouvelle fois parcouru, et qui reste à chaque fois une nouvelle découverte. Belle journée, « propice à la suspension du temps », pour une randonnée agréable. Merci François !
Louis
Les Failles de Saint-Sylvestre
4 Mai 2021
17 randonneuses et randonneurs, se retrouvent ce mardi 4 mai pour une randonnée un peu originale : « les failles de Saint-Sylvestre ». François nous en fait une présentation avant le départ. Les eaux ont creusé les grès tendres (molasse) il y a des millénaires et nous ont laissé des failles (diaclases). Ses failles sont originales à double titre, car elles sont impressionnantes (profondeur de plus d’une quinzaine de mètres) et d’une accessibilité incertaine en raison des précipitations récentes et d’une absence de balisage de l’itinéraire.
Le circuit nous fait passer au pied du « Voile de la mariée », belle cascade bien en eau à cette saison. Les eaux se dispersent en forme de chevelu sur toute la concrétion de calcaire et de mollasses, ce qui fait penser à un voile de tulle !
Les fleurs ne manquent pas au bord des chemins, l’occasion d’en découvrir de nouvelles ou d’en retrouver des familières. La dame d’onze heures, ouverte, elle nous permet de mesurer le temps qui reste avant le déjeuner ! La petite pimprenelle, elle nous rappelle le début des années 60 où Pimprenelle et Nicolas se laissaient accompagner par gros nounours pour une bonne nuit !!
Une belle balade avec de beaux points de vue sur le Parmelan, la Tournette, les Dents de Lanfon, les contreforts des Bauges. Un bon moment de partage et d’amitié aussi, sous une météo clémente, qui a permis à chacun de retrouver un peu d’insouciance en pleine nature en cette période si particulière.
Louis
- Notre Dame de neiges -
Par Nant Debout
27 avril 2021