Col du Crucifix (915m) et
Col de Saint-Michel (875m)
Mardi 17 mai 2022
Dialogue fictif !
« – Alors comme d’habitude pour le billet, un peu de faune ou de flore, de l’alimentaire et puis un peu de patois ?
– Eh bien non !
– Ha ! Vous avez d’autres centres d’intérêt dans votre club ?
– Oui, aujourd’hui nous avons remonté le temps !
– Ha ! Raconte un peu pour voir. »
En cette journée très ensoleillée et particulièrement chaude, 14 randonneurs se regroupent au parking des Allemands à proximité d’Aiguebelette le lac. La parité est au rendez-vous c’est assez rare pour le souligner. L’objectif de ce jour est double, deux croix symbolisant les deux cols sur la montagne de l’Epine, barrière physique aux échanges entre la France et l’Italie, qui aurait été franchie en 218 avant notre ère par Hannibal pour conquérir Rome !
Le sentier est agréable, il est ombragé. D’emblée nous apprenons que notre itinéraire va emprunter tour à tour une ancienne voie romaine (qui reliait Vienne et Lyon à Milan) et une voie sarde (restauration et modification partielle de la voie romaine au XVIIè siècle). La qualité de notre chemin, large, bien empierré avec des dalles millénaires mais recouvertes par le temps de terre ou de feuilles, rend la progression facile. « Tiens une colchique d’automne ! ». Le groupe marque une pause pour approfondir le sujet. Après quelques échanges sur le type de fleurs, de feuilles, le nombre de pétales…. la marche reprend et nous atteignons assez vite le rocher du Corbeau (680m) à partir duquel nous disposons d’un large point de vue sur le lac. C’est le premier mais d’autres suivront tout au long de la journée. La montée se poursuit toujours à l’ombre, la Calavanche abrite une forêt bien entretenue, nous en profiterons pour être protégé d’un soleil radieux qui génère une température estivale.
Une petite plante brune en bord de chemin attire l’attention. Bernard reconnait de suite une Néottie nid d’oiseau, elle ne possède pas de chlorophylle et ne peut donc effectuer de photosynthèse, elle appartient à la famille des orchidées. A proximité un arbre dispose d’une énorme saignée de plus de deux mètres de long sur une dizaine de centimètres de large et autant de profondeur, les fourmis en sont à l’origine, le cœur n’étant pas trop atteint, l’arbre est toujours bien « debout ».
« Coucou ! » Un coucou va nous accompagner quelques minutes et emplir le relatif silence de la forêt. Ce chant du coucou, est parfois trisyllabique puisque le chant du coucou peut devenir : « Cou cou cou ! ».
Nous atteignons le col du Crucifix vers 11h30. Ce col a été choisi par la Maison de Savoie en 1735 pour répondre à la demande des habitants qui souhaitaient conserver un itinéraire pour rallier Chambéry à Novalaise. La voie romaine par le col Saint-Michel étant trop difficile, elle était abandonnée. Les travaux d’aménagement durèrent 77 ans ! Nos anciens étaient patients.
Nous reprenons notre progression pour rejoindre le col Saint-Michel. L’heure tourne, comme le groupe de randonneurs qui réalise pour trouver son chemin un petit détour, les nombreuses sentes étant de nature à tromper la vigilance de notre guide comme celle de nous tous. C’est l’occasion d’observer de nouvelles plantations de jeunes arbres des ormes et mélèzes qui donneront à cette forêt un certain charme !
Une ouverture en bordure d’itinéraire dégage la vue plein ouest. Ni une, ni deux, nous jetons notre dévolu sur cet endroit propice à la pause déjeuner. Le lac d’Aiguebelette présente en son milieu deux iles, la question fuse : « Portent-elles un nom ? » Oui, bien sûr. Le savoyard fait simple : « La grande île et la petite île ! ». Il fallait y penser.
Le partage du repas est toujours aussi convivial. Un peu de vin rouge de Castille, un clos Lojen, accompagne les mets de chacun et les desserts des Michelle à la châtaigne et aux amandes (avec un peu de rhum pour ce dernier !) donnent une touche gourmande. 13h30 il est temps de faire la photo de groupe avant de remettre les sacs sur le dos pour rejoindre le Col Saint-Michel. Celui-ci est atteint une quinzaine de minutes plus tard. Nous y apprenons que c’est le dieu gaulois Péninus qui serait à l’origine du nom donné à la montagne de l’Epine, alors que le col a aujourd’hui une connotation chrétienne avec le nom de l’archange St Michel et à quelques mètres au nord de la croix du même nom (implantée en 1859 et restaurée de 1920 à 1964) un sarcophage qui aurait contenu le corps de Saint-Germain. Décidément cette zone est chargée d’Histoire et peut-être aussi de légende ?
La marche reprend mais moins de trente minutes plus tard, nous voilà en « présence » de François 1er ! Quelques grottes ont accueilli en 1516 le roi et les principaux de sa cour qui furent pris sous un orage violent et y passèrent la nuit.
14h30 le soleil est à son zénith, notre marche se poursuit toujours sous une chaleur relative en raison de l’ombre que nous fournit la nature généreuse. Raiponce (aussi belle à voir qu’à déguster), lys martagon, églantier, sceau de Salomon, houx fragon ou petit houx, viennent alimenter les discussions et compléter les connaissances de chacun. Quelques dalles qui jalonnent encore notre sentier présentent de curieuses rainures taillées. La curiosité nous pousse à en connaître l’origine, elles avaient pour fonction de freiner la glissade des chevaux !
La descente finale s’effectue par le sentier de la Grande Dressière. 30’ d’un chemin pentu qui nécessite une attention soutenue avant de rejoindre nos véhicules.
Le temps est propice à se désaltérer et avant de rejoindre nos pénates nous faisons une halte en bordure du lac pour partager le verre de l’amitié.
Merci à Michelle et Daniel pour cette randonnée « au train de sénateur » (romain ou autre !).
Louis
Les Passerelles de St-Jean d’Arvey
Mardi 10 mai 2022
9h00 Regroupement à la salle des fêtes de Saint-Jean d’Arvey. 19 randonneuses et randonneurs pour la première randonnée animée par Daniel Emonet dans le cadre de la préparation à sa formation.
Les Bauges seront donc le « terrain de jeu » de nos marcheurs pour cette journée de mi-printemps qui s’annonce ensoleillée et chaude.
L’itinéraire qui emprunte le GR de Pays des Bauges – Boucle du Plateau de la Leysse – débute par une descente sur un sentier agréable qui laisse le choix pour échanger quelques nouvelles. Mais très vite c’est la nature qui va donner l’opportunité à chacun d’enrichir ses connaissances et/ou de les faire partager. Orchis singe, céphalanthère (à longues feuilles ou rouge), herbe aux femmes battues, Clématite… ça y est, les discussions s’activent, les vérifications par les logiciels permettent de préciser les différentes versions. Tout n’est pas éclairci pour autant car l’histoire ne dit pas si l’origine du nom de l’herbe aux femmes battues vient du fait que les femmes étaient battues avec ou qu’elles permettaient de soigner ces mêmes femmes !
Nous sommes sur le sentier des vignes, une petite cabane est sur le côté gauche du sentier, une vigne monte sur la façade qui se présente face à nous, probablement une vigne Clinton, vigne la plus vigoureuse qui soit pour former entre autres des treilles, il ne manque pas de connaisseur dans ce domaine dans le groupe !
L’œil est soudain attiré par un figuier où quelques jeunes fruits ne demandent qu’à murir, ils seront peut-être dégustés par ceux qui nous suivrons dans les semaines à venir.
Globulaire à feuilles en cœur, coronilles, daphnée lauréole, reine des bois ou barbe de bouc (ou encore spirée sylvestre), puis plus loin un tapis de pervenches, le regard ne sait plus où se porter et chacun ajoute un peu de sa connaissance des plantes et fleurs pour mieux nous faire profiter de la nature en ce printemps généreux.
La descente aboutit à son point bas à la passerelle du trou de l’Enfer qui permet de franchir la Leysse. Nous l’avions entraperçue depuis quelques temps à travers les arbres, une pointe d’inquiétude pour certains d’entre nous est vite oubliée, les quelques balancements de la passerelle sont aisément maîtrisés.
Nous entamons aussitôt notre montée en direction du canyon de Terneze que nous n’atteindrons pas car nous bifurquerons plein Est en direction du Verger bien avant. Le chemin serpente à travers bois, l’humidité est encore bien présente rendant parfois le terrain glissant.
L’heure est aussi à l’imagination, un nuage se détache sur un ciel bleu magnifique, certains y verront une tête de caniche, il est vrai que souvent il suffit d’observer le ciel pour y découvrir des merveilles. De temps à autre nous apercevons les monts alentours, Mont Saint-Michel, la montagne de la Balme contrefort du Mont Margeriaz, le Granier…
Nous passons devant un lavoir où nous découvrons quelques poissons (rouges et autres types), l’occasion d’apprendre un nouveau mot de vocabulaire « l’aquaponie », système qui unit la culture de plantes et l’élevage de poissons ! Décidément les connaissances de nos randonneurs du jour sont sans limites !
En bordure de route un four à pain rénové attire notre attention puis à l’entrée du village de Thoiry c’est « la pierre des morts » (ou dans certaines régions de France, la pierre d’attente des morts) datée de 1891 qui attise notre curiosité. Elle permettait à ceux qui portaient le cercueil entre le lieu du décès et l’église de faire une pause, en y déposant le cercueil, lorsque le chemin était long ou difficile. Nous en faisons une, de toute autre nature, car en effet nous attendons le retour de Michelle et Daniel qui font une courte visite à leur nièce, ils en reviennent avec l’annonce d’un café offert à l’issue de notre repas !
Nous approchons de l’aire de pique-nique au cœur de Thoiry, une petite zone bien équipée, proche de la mairie. A peine sommes-nous installés que le secrétaire de ladite mairie, stupéfait de nous voir, vient aux nouvelles. Daniel E. lui présente le club et le circuit du jour, l’explication se termine par une photo de notre groupe qui devrait même alimenter et orner la gazette locale !
Le déjeuner s’effectue selon la volonté de chacun, au soleil ou à l’ombre, assis à table ou allongé dans l’herbe. Un vin Corse domaine « Comte Peraldi » et un « Mas Olivier – Esprit Nature » du Languedoc accompagnent notre repas qui ne saurait être conclu sans quelques carrés de chocolats divers et variés et des biscuits croquants aux amandes ainsi que des boules de noix de Coco, une « recette simple » qui devrait venir compléter le panel de celles existantes sur le site.
Après une trop courte sieste pour certains, nous rejoignons la terrasse de notre hôte installée dans le village, qui sans hésiter passe la commande des cafés, thés ou autres boissons et nous offre un moment de convivialité qui pourrait s’éterniser mais le chemin nous attend.
Nous quittons Thoiry vers 14h15 pour deux petites heures de marche. Quelques jardins de particuliers sont fleuris, magnolia grandiflora… mais les abords de notre route ou du sentier nous présentent aussi de nouvelles plantes, ancolie rose, orobanche du gaillet, mélitte à feuilles de mélisse, aspérule odorante… Les bêtes sont de retour dans les champs, quelques poneys et chevaux paissent tranquillement nous passons à leur côté sans trop gêner leur quiétude.
Les quelques passerelles qui ont jalonné notre itinéraire tout au long de la journée nous ont permis de franchir quelques beaux ruisseaux (La Reysse, Le Chêne) dont la fraîcheur aurait certainement tenté les plus téméraires pour une petite trempette ! Celle du Moulin Pachoud (ruines) sera le théâtre de notre traditionnelle photo de groupe.
Notre randonnée se termine sous un soleil radieux qui génère une chaleur quasi estivale. Daniel a eu la sagesse de nous épargner le dernier kilomètre en raison de la dangerosité de l’itinéraire (en bordure de route), nos conducteurs iront donc chercher les véhicules.
Quelle belle journée. « Merci aussi aux chauffeurs qui nous pilotent et nous ramènent à bon port quelle que soit la difficulté de la rando effectuée ! Et toujours une pensée pour ceux qui n’ont pas pu être des nôtres. » C’est le texte qui précède l’envoi des photos du jour de Monique. Il est bon de n’oublier personne nous qui avons la chance de parcourir en toute sérénité les sentiers de ce beau massif des Bauges.
Merci à Daniel Emonet, notre animateur en herbe !
Louis
Boucle de la Cochette
Mardi 12 Avril 2022
Par un ciel voilé mais où l’on sent la douceur printanière, 10 randonneurs et randonneuses sont au départ d’Entrevernes orchestré par Marie Thé et son « stagiaire » animateur Daniel.
Nous commençons par une montée en lacets au col. Les conditions sont agréables : sol sec, les arbres encore au stade de bourgeons nous permettent d’avoir une vision dégagée des massifs des Bornes, en particulier, les dents de Lanfon, la Tournette encore enneigée, le lac du roc de Chère à Doussard ainsi que la réserve du Bout du lac.
Le rythme est tranquille car le dénivelé est quand même soutenu. De plus, nous devons enjamber de nombreux troncs d’arbres qui barrent le chemin … bel exercice de lever de pied !
Nous prenons le temps de découvrir les fleurs printanières qui émergent des tapis de feuilles mortes : polygale faux buis, bois-joli et évidemment des primevères.
Au col de la Cochette, nous empruntons le sentier qui va nous permettre de longer l’arête que forme la montagne d’Entrevernes. Nous passons devant un gros rocher équipé de chaînes qui facilitent l’accès à La Croix de la montagne d’Entrevernes que vont explorer Daniel et Astrid.
Arrivés au « panorama de la montagne d’Entrevernes » , nous découvrons une superbe vue de l’autre versant de la montagne avec au loin le Semnoz et en contrebas, le hameau de Magne et Saint-Jorioz qui s’étend jusqu’au lac d’Annecy. C’est là que nous faisons notre pause déjeuner et notre photo de groupe.
Aie aie ! 2 randonneuses découvrent qu’elles sont attaquées pas des tiques !! Avis à tous donc : les tiques sont de retour !! Il faudra bien regarder ce soir si d’autres indésirables se sont invitées…
Nous repartons ensuite le long de la faille de la montagne. Arrivés au Pas de la Cheville, nous pouvons admirer un joli point de vue du château de Duingt. Ensuite, nous redescendons un sentier « parfumé » à l’odeur caractéristique du buis que certains qualifient d’odeur de pipi de chat. Étonnant de voir la reprise de ces arbustes qui ont été sévèrement attaqués par la pyrale des années précédentes. Pourvu que ça tienne !
La descente est assez raide avec même une petite partie sécurisée par une chaîne. Nous aurons effectué un dénivelé négatif de 680m contre 536m de dénivelé positif. Arrivés au lieu-dit « les Maisons », nos chauffeurs s’organisent pour aller chercher les voitures parquées à Entrevernes (grâce à une des voitures qui avait préalablement été déposée à l’arrivée afin d’éviter un trajet de retour sur la route pas très intéressant).
Voilà une belle randonnée rondement menée ! Merci Daniel et Marie-Thé. Le « stagiaire » a géré avec succès sa randonnée !!
« Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges. »
Khalil Gibran
Catherine
Le Vuache
Mardi 5 avril 2022
Profitant de la « fenêtre météo » favorable de la semaine, 16 membres du club se retrouvent à Chaumont pour une ascension de la montagne de Vuache issue, entre autres, de la Grande Faille du Vuache accident géologique d’il y a plusieurs millions d’années !!
Cette incursion au nord de la rivière des Usses, à proximité de Frangy est l’occasion de redécouvrir pour certains un parcours dont ils sont coutumiers et pour d’autres d’en arpenter pour la première fois les versants.
D’emblée nous ne serons pas déçus et pour de nombreuses raisons. Une pente soutenue pour ceux qui aiment les départs du même nom, une cave à vin pour découvrir la Roussette (ce sera pour une autre fois !), les ruines d’un château traces d’une histoire riche en ce village de moins de 500 habitants mais surtout une nature et un paysage à découvrir.
Quelques panneaux à l’amorce du chemin nous l’annoncent. Le site est Natura 2000, la « hêtraie montagnarde » renferme en son sein bien sur des hêtres, des chênes mais aussi de nombreuses fleurs (jonquilles, dent de chien, nivéole de printemps, orchis…), une faune particulière (la gelinotte des bois, que nous n’aurons pas l’occasion de voir ni d’entendre !), des papillons …
« Tiens une saponaire ! » Ça y est le regard se porte sur les abords du chemin, même si la pente amène chacun à se concentrer sur son effort. Nous franchissons une première barrière marquant l’entrée de l’alpage et soudain : « Des chamois ! » A quelques dizaines de mètres de nous 4 chamois, stoïques, continuent leur quête de nourriture alors que nous sommes tous émerveillés par leur présence.
La progression vers le sommet se poursuit et nous « avalons » près de 500 mètres de dénivelé sur un chemin étroit plutôt agréable mais qui nécessite de conserver son souffle, donc limite les échanges ! Des reliquats de neige recouvrent des champs de jonquilles qui sont de part et d’autre de l’itinéraire. Nous abordons la crête sommitale et découvrons un panorama sur le Mont-Blanc, la Tournette, les hauteurs du Lac du Bourget, le Grand Colombier, les environs de Genève…. Ce premier point de vue « fera l’affaire » pour la pause déjeuner, nous y reviendrons plus tard car il nous reste à parcourir pendant une vingtaine de minutes le chemin pour atteindre le point culminant du jour, concrétisé par un tumulus côté 1101m.
45’ de pause déjeuner pour admirer le panorama à 360 degrés mais aussi pour se restaurer et découvrir un nouveau dessert le gâteau nantais dont la recette viendra à n’en pas douter enrichir le site du club, un petit vin tranquille – un Costière de Nîmes – et quelques douceurs (brownie et chocolat… !).
« Deux milans » ! (Le jeu de mots serait facile !), le regard se porte dans le ciel pour les apercevoir tournoyant au-dessus de nous.
13h15, nous débutons la descente. Après les douceurs du repas, c’est la douceur de la météo qui nous offre un début d’après-midi bien agréable. L’itinéraire emprunte une partie de celui de la montée puis bifurque pour descendre en pleine forêt en direction du Vovray avant de rejoindre le hameau de Chaumontet et puis nos véhicules. Un vol de vautours agrémente la fin de l’itinéraire.
La randonnée se conclut par une « pause-amitié » chez Jean-Claude qui nous invite à partager le verre du même nom !
« Quand tu entendras nos éclats de rire, ou s’élever le silence de nos respirations cadencées par le rythme de l’effort, quand ce sera l’heure du petit verre de blanc tout au sommet de l’ascension, nous serons alors en communion avec toi ! ». (Extrait de l’allocution de Nicole CHARVET pour le départ de Victor)
Belle journée, rythmée par les rires, le silence de nos respirations, l’amitié. Oui c’est cela aussi une journée de rando. Merci à Bernard notre animateur du jour.
Louis
Boucle du Drison 1756m
Mardi 29 mars 2022
Regroupement des randonneurs en ce dernier mardi de mars, sur le parking de l’abbaye de Tamié. 17 d’entre nous sont prêts pour la dernière journée de beau temps de la semaine, premier sujet de discussion car d’une météo plus que clémente pour la quinzaine écoulée, c’est un refroidissement et la pluie qui nous attendent pour les jours à venir.
Après un court exposé de François face aux panneaux explicatifs sur le massif des bauges et l’abbaye de Tamié nous amorçons la marche sur une partie bitumée qui longe les bâtiments (jardin, église, bâtiment d’accueil de retraitants) de la communauté de Saint-Benoît présente dans ces lieux depuis près de 1000 ans.
Nous quittons le bitume à hauteur de l’Abbaye pour un chemin qui s’enfonce dans la forêt départementale de Tamié. D’emblée la pente s’annonce soutenue, elle le restera quasiment toute la matinée à l’exception de quelques rares portions. La présence de quelques ruisseaux bien alimentés en eaux de fonte (celui de La Bouchasse, des Chappets, du Bard, de la Sauffe…) sur le tracé de l’itinéraire nécessite la mise en place de pierres par les plus costauds d’entre nous afin d’en faciliter le franchissement.
Quelques tâches de neige éparses jusqu’au premier replat du plan du Tour (1324m) montre s’il en était besoin que malgré la douceur des derniers jours l’accumulation de neige dans les couloirs Est des pointes de Chaurionde et de la Sambuy est bien réelle. Nous allons le constater et le confirmer quelques centaines de mètres plus loin, la progression est plus difficile, le sentier disparait et grâce à la pugnacité de nos animateurs réunis nous arrivons néanmoins à trouver une partie sèche du sentier qui après quelques échanges « fera l’affaire » pour la pause méridienne. Exit la boucle du Drison nous ferons donc un aller et retour. Une petite heure est consacrée pour le déjeuner accompagné d’un vin de Bordeaux rouge « Croix de Ceyssac », et de diverses variétés de chocolats (noir, noir caramel pointe de sel, noir avec insert de cerise alcoolisées !).
13h ! L’heure de la descente. L’attention est soutenue pour reprendre notre itinéraire enneigé. Nous arrivons en lisière ouest du chalet du Plan du Tour, le chemin est parsemé de part et d’autre de nivéoles, l’opportunité nous est donnée de faire la photo de groupe. Frustrés de n’avoir pas réalisé le sommet prévu et le dénivelé annoncé, au carrefour du vallon du Bar (1150m) nous prenons le cheminement en direction de la Combe Noire pour avaler une centaine de mètres de dénivelé positif et reprendre le cours de notre descente. Elle sera bien agréable tant par la qualité du sentier (en lacets, sur une terre bien souple !) que par la variété de ses abords. En effet nous empruntons le sentier des Géants. Celui-ci est agrémenté de citations qui feront l’objet de commentaires ou de prise de photos pour conserver l’une d’entre elles qui sera source d’inspiration (cf. P.S.). Nous trouvons aussi de nombreuses sculptures (animaux, personnages, panneaux divers…) réalisées par les membres de l’IME (Institut Médico-Educatif) d’Albertville. Nous apprendrons aussi que cette partie de la forêt a vu disparaitre plus de 300 Géants lors de la tempête du 1er juillet 2019. Mélèzes, sapins et pins divers… se sont offerts à notre regard lors de cette randonnée. Quelques rares fleurs si ce n’est, au-delà des nivéoles, des jonquilles en contrebas de notre chemin et quelques pétasites blancs nous ont accompagnés pendant cette journée.
Deux courtes haltes viennent conclure cette randonnée, l’une en l’église où le silence et la simplicité dominent puis la boutique pour assouvir quelques gourmandises, notamment en termes de fromages.
Merci à François notre animateur du jour.
Ps : « Demain prend racine aujourd’hui ». « Les arbres sont des poésies que la terre écrit pour le ciel ». Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empreintons à nos enfants. » (Pour cette dernière citation, il faudra corriger le verbe, pour écrire emprunter !)
Louis
Rando Douce
VILLARDS DESSUS – BLUFFY
Lundi 28 Mars 2022
La période de floraison des Jonquilles et une météo très printanière a motivé 10 randonneuses. La ballade du jour est un classique de l’évènement. Nous voilà au départ du gite au bout de Villards-dessus, toujours aussi étonnant avec sa décoration insolite. Une petite montée nous amène aux bâtiments joliment peints façon street-art signés par Piero.
Nous poursuivons tranquillement notre chemin et passons devant une bâtisse en cours de rénovation. Il y a encore beaucoup de travail ! Devant, on trouve des tonneaux : servaient-ils à stocker des pommes pour la préparation de Bidoyon (cidre savoyard fait à partir de jus de pommes savoyardes pressées à la main et en plein air) ?
Le chemin se poursuit jusqu’à Montviard où nous profitons de la vue dégagée vers le château de Menthon et le lac d’Annecy. Nous descendons jusqu’à Bluffy. Nous faisons une halte sous un magnifique coq qui trône fièrement sur le parvis de la mairie. Nous en profitons aussi pour jeter un œil sur une roue à aube qui était autrefois à Dingy.
Il est temps de remonter sur Villards-dessus par le chemin en contrebas du village. Arrivées près du parking, nous admirons les sous-bois tapissés de Jonquilles d’un jaune éclatant et de scilles bleu-violet en pleine floraison. Qu’il fait bon ressentir le renouveau printanier !!
Merci Nicole.
Catherine
Mont de la Charvaz 1158m
Mardi 22 mars 2022
La voilà la première randonnée du printemps. C’est bien connu c’est en cette saison que la nature s’éveille, que les oiseaux s’égayent, que chacun s’active un peu dans tous les sens profitant d’une météo favorable. Il en est de même pour les randonneurs de la Cha, les retrouvailles sont animées car 21 membres sont présents pour l’ascension du Mont de la Charvaz à partir du belvédère d’Ontex.
Comme le dit le dicton « tous les chemins mènent à Rome », il en est de même pour « Ontex » ! Ainsi c’est en ordre dispersé que les véhicules se regroupent sur un parking offrant une vue splendide sur le lac du Bourget et l’abbaye de Hautecombe. 10h15 le groupe débute la marche sur une courte portion de route bitumée qui traverse Grumeau (hameau de Ontex), puis dans un virage nous empruntons un chemin qui nous amènera à travers la forêt jusqu’au sommet. La particularité de celle-ci est certes de proposer des arbres d’essences différentes et les premières fleurs de saison ou pas (corydales, fumeterre, nivéoles, scilles, violettes…), mais elle est historiquement le site des charbonnières, et de nombreuses reliques de fours à charbons de bois jalonnent la deuxième partie de l’itinéraire. Ces fours servaient à la fabrication du charbon de bois dans les années 30.
La montée est régulière et soutenue, nous « avalerons » les plus de 500m de dénivelé aisément, la pente limitant par moments les échanges qui ne manquent pas de reprendre au moindre replat. Epicéas, pins géants, pins Douglas ou d’Oregon, sapins de Vancouver (ces derniers ne s’adaptent pas du tout aux sols calcaires et sont dans un état de dépérissement avancé !) … font l’objet d’observations attentives. Les tailles sont impressionnantes et nous apprendrons que les plus grands d’entre eux peuvent atteindre une centaine de mètres de hauteur.
C’est à 12h30 que le groupe est au point culminant du jour, le Mont Charvaz. Nous y retrouvons 3 randonneurs qui ont effectué la montée par Billième avec qui nous partageons quelques connaissances sur le Pays de Yenne et des environs. Le vent est bien présent mais un joli balcon s’offre à nous, nous y serons bien à l’abri pour une pause méridienne sous un soleil radieux. Mont-Blanc, au loin, massif de la Tournette, Semnoz, contreforts des Bauges, Mont du Chat, lac du Bourget… le tour d’horizon est magnifique.
C’est pendant plus d’une heure que nous profiterons du panorama. Le déjeuner se conclut par une farandole de desserts, gâteau à l’orange, au chocolat, gaufres au sirop d’érable (« stroopwafel », un peu de néerlandais cela change du patois savoyard !) et même une palette de chocolats Lindt pour fêter un anniversaire avec un jour d’avance.
14h15, le signal du départ est donné. La descente emprunte dans une première partie l’itinéraire de montée, puis nous terminerons le parcours par une petite variante. Du regard nous passons au toucher ! Une fois de plus nous découvrons les merveilles de la nature et Bernard nous fait observer les pustules sur les écorces de sapins. Elles cachent en leur sein une résine au goût citron, dont les chevreuils sont friands et que nous nous empressons de ‘déguster ». Cela colle un peu au doigt mais la saveur citron est bien présente. Mais au-delà des qualités gustatives, les arbres sont aussi une source d’apaisement et nous réalisons, pour certains d’entre nous, un petit exercice de sylvothérapie, en embrassant quelques arbres.
Belle journée qui nous a été offerte en ces premiers jours de printemps, l’occasion de « se refaire la cerise ». Belle randonnée aussi pour laquelle nous remercions Michelle et Daniel THOME nos animateurs du jour.
Louis
Boucle des Fontanettes
Mardi 15 mars 2022
Pour cette dernière randonnée hivernale nous n’aurons pas droit au soleil mais à un temps nuageux avec un vent parfois fort, pour autant la température est annonciatrice du printemps.
C’est au Bouchet Mont-Charvin que se regroupent les véhicules des 18 participants avant de rejoindre le parking de circonstance à l’embranchement au sud du hameau « les « Dzeures ».
Le temps plutôt clément de ces derniers jours nous amène à emprunter dans un premier temps une route sans neige, mais assez vite les premières parties enneigées ou verglacées nécessitent les crampons. L’occasion est ainsi donnée pour certains ou certaines de réviser leur mise en place sur les chaussures !
Les discussions vont bon train. La randonnée qui nous attend, plutôt facile, est propice aux échanges. Le premier thème est celui de l’apparition des animaux à proximité des habitations pour venir s’alimenter de jeunes pousses sur les arbres ou sur les dernières plantations. Il ne manque pas d’attiser les passions, d’aucun y verra même « la vengeance du cerf » sur le chasseur ! L’observation de la nature sous diverses formes offre d’autres opportunités de comprendre les interactions entre les animaux et leur environnement. De petites branches d’épicéas au sol, nous rappellent que certain oiseaux forestiers comme les becs croisés n’hésitent pas à les couper pour en rechercher quelques nourritures.
« Certains passent des heures sur la selle, d’autres une heure sur les selles ! » Cette réflexion est la conclusion d’une halte improvisée – qui n’aura pas duré une heure- pour observer les selles d’un animal, qui grâce à la connaissance et à la perspicacité des plus expérimentés nous permet de découvrir à leur analyse qu’un animal en a ingurgité un autre ! La nature reprend ses droits.
De zones boisées en portions de routes enneigées l’itinéraire nous amène petit à petit vers notre zone pour la pause méridienne. L’abri du vent est un critère de choix, et nous laissons « La Praz » pour rejoindre le chalet auberge des Fontanettes, qui semble plus adapté. Avec une vue sur le Charvin, la Tournette, la pointe d’Orcière, le Haut de Marlens, la Tulle (autant de références de randonnées passées ou futures) … le chalet ouvert de mai à septembre est bien connu des animateurs qui lors de leur formation y ont parfois séjourné. La façade du bâtiment principal présente quelques outils. L’un d’entre eux attire l’attention et la question fuse : ‘Mais qu’est-ce que celui-ci ? » La réponse est immédiate : « Un voleur ! ». Décidément le patois local ne manque pas de surprise, car c’est ainsi que l’on nomme cet étrange outil qui sert à la cueillette des pommes.
Quelques bancs s’offrent à nous pour un déjeuner venteux, mais propice à un bon moment de convivialité. Le « gâteau sans nom » (avec des prunes de cul de poulet !) -recette à venir- un pain d’épice local et quelques brisures de chocolat accompagneront le café.
Après la photo de groupe qui ressemblerait presque à une photo de classe (dans ce cas le pluriel serait approprié car il en va de la classe 40 à la classe 58 !), nous reprenons notre marche en direction du nord, pour retrouver un itinéraire à proximité de la zone boisée de la Montagne à Jean de Fer (dont la légende est tirée des Contes de Grimm) et permet de rejoindre le Betex puis les Dzeures. La neige, en raison de la douceur relative, est peu porteuse, et nous pouvons vérifier que la couche est encore épaisse par endroits, en enfonçant à mi-mollet.
14h45 nous sommes de retour aux véhicules. Les contraintes sanitaires levées sont de nature à permettre un moment de convivialité. Il faudra rejoindre Thônes, l’activité au Bouchet étant réduite à cette période, pour partager le verre de l’amitié.
Comme l’a écrit une des participantes : « Le soleil était dans les cœurs et le fou rire au bord des lèvres ; encore une belle journée hors du temps ». Tout est dit !
Merci à Marie-Thé, animatrice de notre rando du jour.
Louis
Croix de Meyrieu
Mardi 1 mars 2022
Message du 26 février : « Petit changement de programme. La randonnée de mardi 1er mars prévue à la “Boucle des Fontanettes” est remplacée par celle qui a été annulée le 15 février (“Croix de Meyrieu”) … La sortie “Boucle des Fontanettes” est reportée au 15 mars à la place du “Chalet de la Buffaz” !
Cet effet domino, n’empêche pas 16 randonneurs de se retrouver à Villette-La Biolle (en passant par l’église d’Albens pour récupérer les Baugus !) pour la randonnée du jour. Qui dit retrouver, dit donc retrouvailles et pour certaines le plaisir à partager après de trop nombreuses semaines d’absence la marche du mardi. La journée sera belle, le soleil est de la partie, l’itinéraire est plutôt aisé, l’ambition du jour est une balade au grand air avec de belles perspectives sur l’horizon. Comme d’habitude, certes, mais quelle bonne habitude !
C’est en effet une boucle d’une dizaine de kilomètres et un peu moins de 500 mètres de dénivelé qui sont inscrits au programme. Vers 9h30, après avoir vainement cherché la personne propriétaire du parking de circonstance, nous choisissons de nous arrêter à l’amorce de notre sentier. Daniel T. (important de le préciser, car il est à noter la présence de 4 Daniel dans le groupe) nous rappelle le parcours et c’est avec une douceur relative que nous débutons la montée en direction de la croix de Meyrieu, objectif sommital du jour. « Alors, t’as commencé ton jardin ! » Cette interpellation annonce le premier thème du jour. Les patates, les semences, la grelinette… bref quelques échanges pour confirmer tout l’intérêt de réaliser son potager afin de disposer de bons légumes « maisons » ! Une première halte après avoir rejoint les parties ensoleillées est synonyme d’allègement, une ou deux couches de vêtements rejoignent le fond du sac à dos. Bien avant midi nous sommes à la Croix de Meyrieu. « Celle-ci c’est l’ancienne ! » Tiens, il y en a donc une nouvelle et c’est un objectif double qui nous attend. L’ancienne croix est en bois de taille réduite, avec une connotation religieuse plus marquée (vierge insérée dans le bois), la nouvelle érigée en 1972 est de plus grande taille et métallique. Nous choisirons notre aire de pique-nique aux abords de la croix nouvelle car c’est un panorama à 360° qui s’offre à nous. « Rguétâ vi ! » Lac du Bourget, Aix-les Bains, Massif des Bauges, amorce du Mont-Blanc, les quelques nuages présents nous ferment la vue sur d’autres massifs au nord.
Nous prenons le temps de déjeuner. « Dégustation » de vin d’Alsace, non sans avoir mis en garde sur le fort degré alcoolique du Gewurztraminer (14°) engageant à la modération ! Gaufres « maison » et chocolat accompagneront le café. La photo de groupe mais aussi quelques photos personnalisées « par classe » viendront agrémenter la pause méridienne.
La marche reprend pour un itinéraire en ligne de crête sur le Mont de Corsuet, quelques points de vues offrent de nouveaux de belles perspectives. Les thèmes de l’après-midi seront nombreux et variés – quelques débats de sociétés dont nous tairons les objets – mais surtout les conséquences de l’observation de la nature. La nivéole annonciatrice du printemps que l’on appelle aussi « Claudinette », jalonne les abords de notre itinéraire. La qualité des écorces, engendre aussi quelques réflexions sur les arbres présents ou quelques-uns similaires. Le toucher des écorces vient s’ajouter à la parole et à la vue afin de bien faire saisir les différences. Charme, Fayard, Chêne, Hêtre, Châtaigniers… chacun y va d’une précision, la couleur du tronc et/ou des feuilles viennent compléter les premiers éléments de distinction. « Tiens, un If ! ». Décidément cette forêt ne manque pas de charmes !
Vers 15h45 nous retrouvons les véhicules. La boucle est bouclée ! 9,99 km, 416 m de dénivelé positive et 3h14’04’’ de temps en mouvement, ce sont les données numériques transmises par les outils modernes. Mais l’important est ce qui n’est pas mesuré, le plaisir du partage ! Comme diraient certains : « C’est pas la mimo chusa ! ».
Merci à Michelle et Daniel T. co-animateurs du jour.
Louis
Croix de Nivolet
Mardi 22 Février 2022
Programme d’aujourd’hui : les Bauges en hiver. La météo s’annonce belle après 2 jours de pluie/neige. Vacances scolaires oblige, 16 randonneurs, 3 enfants et 1 invitée font partie de la troupe.
Après un trajet voiture sans problèmes à travers les Bauges, l’arrivée dans la Feclaz nous surprend par l’activité qui y règne. La station profite bien de l’enneigement et de l’allègement des contraintes sanitaires. Il faut dire que les conditions sont excellentes. Nous démarrons notre randonnée dans la plaine enneigée des pâturages de Glaise. Puis nous nous engageons dans la forêt. Le chemin forestier est large, les raquettes sont nécessaires. La montée est un peu longue au goût de nos jeunes impatients qui ont des problèmes à garder leurs raquettes. Les arbres sont complètement recouverts de givre. Plus nous avançons, plus l’ambiance devient mystique avec la brume qui joue avec le soleil entre les arbres, les sons qui sont étouffés par la neige, le vent qui secoue les arbres et fait tomber la neige glacée avec un bruit de grêle. Nous approchons du sommet et arrivons à un point de vue de la Croix toute proche où nous soufflons tout en admirant une vue à couper … le souffle ! La Croix de Nivolet se dresse au bord d’une paroi givrée que la brume ascendante tente de surmonter …. Ah ! Une photo vaut mieux qu’un discours !!!
Nous poursuivons sur la gauche pour longer la paroi afin d’atteindre notre but : la Croix sur le sommet de Nivolet. On y apprend qu’une première croix métallique de 1861 n’ayant pas résisté au violent ouragan de 1909, ce nouvel édifice fait de béton armé et recouvert de 370 plaques d’aluminium, est toujours debout depuis 1911 année de son inauguration. Sacré travail ! La vue du sommet est suffisamment dégagée pour apercevoir le lac du Bourget et Aix les bains.
Nous établissons notre aire de pique-nique en contrebas, à l’abri du courant d’air. Les enfants font le service et proposent de délicieux gâteaux préparés par Mamili. Daniel, ne déroge pas à la tradition d’une tournée d’un petit vin rouge toujours le bienvenu.
Il est temps de reprendre la route après l’incontournable photo de groupe. Nous redescendons par un autre sentier. Sur notre gauche, une silhouette métallique attise notre curiosité. Nous décidons de monter y voir de plus près. Nos efforts sont récompensés : nous faisons connaissance de Lunerus ! Installé dans les années 1970 en hommage aux premiers satellites, disparu dans les années 90, Lunerus le petit robot métallique est de retour au sommet du Mont Kamuniak, depuis le 1er juillet 2017, grâce au travail de l’artiste Serge Ravier. Il profite d’un superbe point de vue sur le domaine skiable du Revard, du massif des Bauges et aussi du Lac du Bourget.
Nous poursuivons notre descente dans le vallon boisé. Nous y découvrons des épicéas tordus et porteurs de boursoufflures. Bernard explique que ces excroissances appelées loupes sont des tumeurs végétales, parfois très importantes, provenant d’une activité désordonnée du cambium (couche de tissus située entre le bois et de l’écorce). Les traumatismes répétés, des irritations locales comme les morsures de rongeurs, des attaques d’insectes ou de champignons, peuvent être à l’origine des loupes. La structure particulière du bois de loupe permet de faire des meubles de luxe (marqueterie)…
Nous descendons un sentier assez raide jusqu’au replat. Nous arrivons sur la piste damée et balisée du Plateau de Glaise pour rejoindre la station jusqu’aux voitures.
Encore une belle sortie de 10km dans des conditions idéales … Merci Gérard !!
Sous-Dine et Chalets de Landron
Mardi 8 février 2022
En ce mardi, deux groupes de randonneurs partent de bon matin de Dingy à 30’ d’intervalles pour rejoindre en voiture le parking des Cheneviers (du patois chenavire – lieu où l’on cultive le chanvre !). Les objectifs sont différents afin de satisfaire les envies de tous. L’un s’engage vers Sous-Dine pour un peu plus de 900m de dénivelé et l’autre vers les Chalets de Landron pour 550m.
Les crampons sont de rigueur car une glace vive marque le chemin du départ, commun à nos deux groupes jusqu’au « Trou de la Pierre ». Le froid est vif, cette première partie s’effectue « en face nord » au sein du Bois des Avoinières, vierge de tout rayon de soleil pour la matinée. Point d’avoine en ce bois, dont le nom est dérivé du mot patois « avenyirë » ou « terre semée d’avoine » !
La pente est soutenue et nous apprécions l’accroche des crampons qui permet une progression sécurisée. Nous atteignons le col de l’Enclave haut lieu des combats des Glières où le 26 mars 1944, les maquisards ont fait face victorieusement aux attaques de la milice. Nous rencontrons au cours de la montée d’autres randonneurs mais aussi des skieurs de randonnée, la montagne de Sous-Dine ne manque pas d’attraits.
A l’approche de la mi-journée un groupe est aux environs des chalets tandis que le deuxième effectue les derniers mètres de la montée vers Sous-Dine. Quelques échanges radios permettent de prendre des nouvelles de la progression de chacun.
Le déjeuner s’effectue autour du chalet de Landron (1570m), à l’abri d’un vent léger qui permet pour les uns de profiter d’une chaleur plutôt agréable sous un soleil radieux et pour ceux de Sous-Dine (2001m) la bise est légèrement plus fraîche, point d’abri mais c’est le lot des conquérants des sommets élevés !
La pause déjeuner terminée, avec comme à l’accoutumée quelques friandises pour accompagner le café (les dernières papillotes !) la descente s’amorce par le même itinéraire qu’à l’aller. Les échanges radios laissent présager de retrouvailles pour réaliser une partie de la descente en commun. C’est au col de l’Enclave que la jonction se réalise. L’occasion est donnée d’échanger sur le ressenti de la journée, le verbe est haut, la bonne humeur de mise. Les raquettes sont mises sur les sacs pour remettre les crampons. A défaut de météo, de nivologie, de connaissance de la nature…, nous aurons, afin de mettre les crampons dans le bon sens, un petit cours d’anglais pour faire comprendre que le « Front » est devant (mais même en Français c’est le cas !) et le « Back » est derrière ! Il faut parfois un peu de pédagogie pour convaincre le montagnard au fort caractère !
Tout le long de la journée nous aurons pu, comme la semaine précédente, observer quelques traces en bord du chemin, chamois, renard ou autres mais peut-être une présence importante de randonneurs ne nous aura pas permis de les observer.
Vers 16h, nous retrouvons les véhicules, heureux d’avoir pu partager une journée de grand air et grand soleil. Alors combien de randonneurs aujourd’hui ? Sachant que le groupe de Sous-Dine représente 2/3 du groupe des Chalets de Landron et qu’un tiers du groupe des chalets de Landron est constitué de 4 hommes, combien étions-nous ? Allez un peu de calcul, cela change du patois ! A défaut il faudra bien observer les photos !
Merci à Bernard et Daniel nos animateurs du jour. Un remerciement aussi à Marie-Thé qui n’a pu nous accompagner mais était à l’origine de la programmation de la sortie aux chalets de Landron.
Ps : une belle citation à retenir (de celles que l’on peut trouver dans les papiers de papillotes !). « N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace. » Ralph Waldo Emerson.
Louis
Col de l’Arpettaz
Mardi 1er février 2022
Après un premier regroupement à Dingy, un deuxième a lieu à l’entrée d’Ugine, afin d’intégrer les « Baugus » du jour ! Ainsi 16 randonneurs avec une parité, ce qu’il faut noter, se répartissent dans les véhicules pour les derniers kilomètres qui seront délicats en raison de la dernière chute de neige. Nous rejoignons le parking du Lierre (1387m), point de départ de la randonnée du jour, vers 9h15. Le chasse-neige qui nous précède a légèrement dégagé l’itinéraire, mais pour l’un de nos conducteurs la mise de chaînes sera privilégiée pour sécuriser le déplacement. Le froid est vif, le ciel est couvert, la météo est conforme à un milieu d’hiver, la journée sera placée sous le signe d’un temps maussade, l’humeur en sera d’autant meilleure !
La progression se fait dans une première partie sur la route recouverte d’une bonne dizaine de centimètres de neige. Le Lachat (encore 1 !), le Frêne puis le Sapey (Avec un seul « P », pour celui-ci !) sont les premiers points de repères qui jalonnent l’itinéraire. A ce dernier point nous bifurquons vers la gauche pour prendre une pente assez raide où les cales seront de mise pour la plupart d’entre nous. « Tiens, quelle est cette trace ? » Bernard interpelle le groupe. Chacun tente une réponse : « Lièvre variable ? », « Chamois ? », « Chevreuil ? » … mais ce sont les empreintes d’un écureuil qui a probablement effectué un court déplacement à notre approche pour se réfugier dans un lieu plus sûr ! Plus loin nous trouverons celles d’une martre, les mustélidés ont une trace plus facile à reconnaître !!
« La beauté est dans les yeux de celui qui regarde ! » Après les traces, c’est un magnifique chamois solitaire qui s’offre à nous. Nous aurons le temps de l’observer dans sa progression vers les crêtes car le franchissement d’une zone de pente moyenne à forte (moins de 30° !) impose quelques mesures d’espacement entre nous. L’occasion est donnée d’apprendre à estimer le degré d’une pente avec de simples bâtons de randonnée ! Simple, efficace voilà une méthode utile pour nos randonnées futures.
Le col de l’Arpettaz est atteint en fin de matinée. Nous rebroussons chemin d’une centaine de mètres afin de nous abriter d’une bise qui rappelle que pour un vent d’une quinzaine de Km/h à -5°C le froid ressenti est de -11°C (l’effet Windchill) !
Le déjeuner sera pris, adossés à une grange, dans un froid pénétrant. Un gâteau aux noix, un bon café et quelques éclats de chocolats viennent conclure le repas. 40’ de pause ont permis à chacun de partiellement se requinquer, mais n’ont pas empêché un refroidissement des corps !
13h10 Nous reprenons à rebours notre itinéraire du matin. La descente s’effectue dans de bonnes conditions car nous retrouvons peu à peu de la douceur. « Et le Charvin, on va le voir ou pas ? » Recouvert par les nuages, le mont Chauve va finir par se découvrir, en se débarrassant de sa « perruque » de nuages gris clair annonciateurs de neige. Nous aurons, enfin, l’opportunité d’observer une trace de chamois puis celle beaucoup moins nette d’un lièvre variable !
« Les acacias ça drageonne… » ! « Non, je dirais plutôt, ça rebiolle ! » Aîe, encore du patois qu’il va falloir déchiffrer, d’autant que le dialogue s’engage pour bien noter la différence entre les deux. A vos dictionnaires !
15h45 nous sommes de retour aux véhicules, heureux malgré le froid d’avoir passé une journée au grand air. L’hiver alpin est vif, les randonneurs de la Cha aussi. L’esprit surtout !! Une randonnée où se mêlent géométrie, ichnologie, patois savoyard est peu commune ! Merci à Daniel qui a animé sa première randonnée sous les conseils avisés de Bernard.
Louis
Pointe d’ORCIERE
Mardi 25 janvier 2022
Ce 25 janvier la pointe d’Orcière (ou Orsière) vient remplacer le col de l’Arpettaz reporté en raison du Covid qui, une fois n’est pas coutume, est venu perturber le bon déroulement du programme trimestriel. Qu’à cela ne tienne le rendez-vous à 8h40 au parking du crêt du Torchon voit se regrouper 15 randonneuses et randonneurs. Le choix est fait de laisser les raquettes dans les voitures, les crampons « feront l’affaire » la neige porte suffisamment, cela ne se démentira pas durant toute la journée.
L’itinéraire ne présente guère de surprise, cette rando bien connue débute par une assez longue marche sur une piste assez peu pentue. « Le fond de l’air est frais » … – certains seront tentés de poursuivre avec les paroles de la chanson de Jacques Dutronc ! – d’autant que pendant plus d’une heure nous serons en face nord. Seul un ciel bien bleu et l’assurance d’un soleil généreux que nous devinons derrière le Charvin, nous laisse à penser que la fin de matinée sera quasi printanière. Nous franchissons les bois de la Combe, puis passons à proximité du chalet de l’Arbarète avant d’atteindre le Macheux qui annonce la partie plus pentue de l’itinéraire. Les chalets sont remarquablement entretenus ou rénovés, gages que dans cette zone il fait bon y vivre en période estivale. Les deux cents derniers mètres de dénivelé sont parcourus dans un découvert ensoleillé et c’est ainsi qu’un peu avant midi nous atteignons le sommet.
Quelques tâches herbeuses s’offrent à nous pour la pause déjeuner.
Nous ne sommes pas les seuls à apprécier le secteur, randonneurs en raquette ou à ski arrivent un peu après nous. C’est l’occasion d’échanges et de partages à travers lesquels nous apprenons que la montée en partant du Bouchet- Mont-Charvin, présente aussi un réel intérêt. Nul doute que cela fera l’objet d’une proposition de randonnée à l’avenir !
Nous disposons d’un tour d’horizon à 360 degrés. Manigod, la Croix-Fry, les pistes au loin de la Clusaz… et puis la Mandallaz bien enneigée qui est coupée à son extrémité sud par l’Aiguille de Manigod doigt rocheux dressé, le Charvin zébré de quelques superbes traces de skieurs qui ont réalisé dans la « peuf » des virages à l’uniformité étonnante. Le soleil a rendez-vous avec la lune… peut-être quelques amateurs de Trenet poursuivrons ! Hélas ce ne sera pas le cas, la lune discrètement est entrain de se cacher derrière la montagne de Sulens.
Le temps de faire une courte sieste pour certains et l’heure est venue d’amorcer la descente. Elle se fera par le même itinéraire. 15h, nous arrivons au parking. Au bilan chiffré 12 kms et 600 m de dénivelé, mais au-delà des chiffres une bien belle journée. Merci Gérard.
Louis
PLATEAU DES GLIERES
Mardi 18 janvier 2022
En ce début d’année 2022, le troisième rendez-vous hebdomadaire voit 22 membres du club se retrouver à proximité du col des Glières pour une randonnée sans point particulier mais simplement une « bonne rando sur le plateau, un jour de grand beau ! »
La fraîcheur matinale est toute relative pour un milieu de mois de Janvier, et les premiers rayons de soleil qui pointent à proximité des Augets, laissent présager d’une belle journée.
Le choix est laissé dans les équipements, ainsi certains, raquettes aux pieds, d’autres avec les crampons et même l’un d’entre nous se contentera des seules chaussures. Le choix, quel qu’il soit, est le bon, il est adapté à chacun, la qualité de la neige et l’itinéraire le confirmeront tout le long de la journée.
Le franchissement du bois des Lanches entraîne quelques commentaires sur la qualité des épicéas aux troncs multiples, cette particularité provenant de l’action d’animaux qui se délectent des bourgeons engendrant ainsi des rejets et de nouvelles pousses. Au-delà des discussions habituelles, ce sont les séjours pour 2022 qui font l’objet de quelques commentaires, celui d’Aile froide a fait le plein, le Verdon ne semble pas avoir trouvé beaucoup de partisans. A suivre !
En milieu de matinée nous atteignons le pied du Pas du Loup que nous laissons à notre gauche pour réaliser une boucle en direction du sud. L’ensoleillement de l’itinéraire alterne avec les zones ombragées, ce qui rappelle à chacun que l’hiver sur le plateau reste rude.
Le regard se porte sur les cimes alentours (Pointe de l’Ovine, Pointe de la Québlette…) et dans le lointain (Massif de la Tournette, les Bauges…). Les vallées que nous apercevons sont recouvertes de nuages, tandis que les sommets se découpent sur un bleu azur et/ou un dégradé de bleu magnifiques.
Midi approche, l’heure de la halte méridienne aussi. Elle se fait aux abords d’un chalet qui nous offre une grande table que certains s’activent à déneiger afin de pouvoir disposer de tout le confort !
Les discussions sont animées, le déjeuner toujours aussi convivial propose en dessert deux variétés de gâteaux au chocolat (recettes à venir !) ainsi que quelques friandises qui rappellent les fêtes de fin d’année. Avant de reprendre notre randonnée, nous aurons un éclaircissement sur « l’affaire des crampons échangés » qui a animé le réseau des randonneurs. La conclusion de cette histoire pourrait s’apparenter à celle d’une fable de La Fontaine : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! » Quelques sourires éclairent les visages, au fond chacun se dit que cela lui est arrivé un jour ou l’autre !
La photo de groupe va revêtir une forme particulière, et même si elle ne le représente pas très bien, c’est un cœur que dessinent les 22 randonneurs du jour pour, en quelque sorte et de manière imagée, retracer le bonheur de se retrouver chaque semaine.
La boucle se poursuit en direction de la Chapelle de Notre-Dame des Neiges puis oblique vers le nord pour revenir vers les Augets. Nous y serons en milieu d’après-midi, après une grande journée de plein air bien agréable. Merci Bruno.
Louis
BELVEDERE DE LACHAT
Mardi 11 Janvier 2022
Randonnée traditionnelle de début d’année. Situation sanitaire oblige, la fondue à l’arrivée ne sera pas de la partie. 2 groupes ont été programmés : 11 courageux randonneurs accompagnés de Gérard sont partis à 8h30 du parking du cimetière de Dingy pour attaquer un bon dénivelé de 750m. Un deuxième groupe a rendez-vous à 10h pour viser un départ de la randonnée depuis la Blonnière.
Le temps est bien frais mais nous aurons un peu de soleil d’hiver dans la journée. Le problème est que la route étant verglacée au point de parking, les voitures et les gens « patinent ».Grace à l’aide et aux conseils collectifs, on arrive à se garer. Le démarrage du groupe 2 en est retardé mais on finit par partir.
Les raquettes sont nécessaires : la neige est bien présente, contrairement au niveau du village. On passe devant le célèbre Cyclope chevelu, l’épicéa ébouriffé, gardien à l’entrée en forêt depuis le col de Barman. La randonnée se passera sans histoire, nous apprécions le paysage enneigé et le soleil qui joue à cache-cache avec les nuages et les montagnes.
A l’approche du Belvédère, notre destination, nous retrouvons avec plaisir le groupe 1. Les retrouvailles seront de courte durée, nos randonneurs sont un peu transis : ils sont arrivés depuis un bon moment et la température est fraiche. Cela n’a pas empêché de rapides échanges de denrées liquides et solides (dans le respect des conditions sanitaires !) … et les conversations vont bon train. Une fois le groupe 1 parti, la troupe 2 prend le temps de se restaurer et d’admirer la magnifique vue au sommet sur le Parmelan, la Tournette ainsi que sur Annecy et un bout du lac.
Nous repartons assez vite également par le même chemin. Après récupération des voitures, nous arriverons au parking de Dingy en même temps que le groupe 1. Bon timing !
Ce fut une bonne journée malgré la situation sanitaire qui nous a privés de la fondue traditionnelle organisée par Marie-Thé… Et gardons-nous en bonne forme pour nous retrouver l’année prochaine armés de nos fourchettes !
Merci Gérard et Daniel!
Catherine
TETE DU DANAY
Mardi 04 Janvier 2022
Première Rando de l’année 2022… Période toujours compliquée: le covid, les fêtes, les évènements familiaux, un temps d’hiver mettent les organismes à rude épreuve. Il faut prendre soin de soi, c’est d’ailleurs le top des souhaits formulés en ce début d’année. Notre organisatrice du jour l’applique et doit se reposer, c’est important. Le programme est donc rediscuté sur le parking pour les 11 randonneuses et randonneurs. C’est décidé, destination les Confins pour l’ascension de la Tête du Danay. La météo est grise mais la température reste très douce comme toute la semaine. Arrivés au parking, on constate que la neige est encore présente bien que lourde. Sur les pentes du Massif de la Balme, des coulées de boue et de neige impressionnantes sont visibles, même sur certaines pistes de ski. Notre troupe emprunte le sentier piétonnier. Nous faisons une halte pour chausser les crampons. Daniel, tel Cendrillon, tente en vain de chausser les siens: ils sont trop petits!! Après une intense réflexion, on en déduit que ce ne sont pas ses crampons! Par quel mystère se retrouvent-ils dans ses affaires? Qui est la mystérieuse Cendrillon? Evelyne prend en photo les objets et lancera une annonce pour retrouver leur propriétaire… Oye Oye !!
Nous poursuivons la piste « piétons » jusqu’au bout, puis nous suivons les balises pour raquettes qui nous font traverser une zone forestière avant d’atteindre la Croix au sommet du Danay. Le temps est suffisamment dégagé, nous profitons de la vue panoramique bien connue à 360°… Nous appliquons la citation de Marcel Proust : « le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à voir avec de nouveaux yeux »
Nous dégageons les bancs enfouis sous la neige pour notre pose photo et pause repas: entre Crémant d’Alsace et Tariquet, il est bien arrosé (avec modération bien sûr) ! Au café, plusieurs tournées de chocolats nous permettent de nous « sevrer » des fêtes en douceur.
Le retour se fait sans encombre. Ce fut une sortie de reprise bien agréable pour démarrer une année que tous espèrent meilleure.
Merci à Bernard pour sa réactivité et à bientôt à tous pour de prochaines aventures!
Catherine