RANDONNEES 2025 – 1er semestre

Refuge de Lindion

Mardi 22 Avril 2025

Ce sont les vacances de printemps et un lendemain de week-end Pascal, ce qui a occupé les randonneurs potentiels…Cependant, 4 randonneurs ont profité d’une météo clémente au milieu d’une semaine un peu pluvieuse.

Depuis le parking du cimetière de Morette,il est 9H30 lorsque nous empruntons la piste forestière qui longe le Fier. Le départ du GR 96 est bien indiqué sur la droite. C’est une piste accessible aux 4×4 qui s’élève rapidement vers les chalets du Cruet.

Pendant la résistance (1943-44), les jeunes maquisards ont fréquemment emprunté ce sentier pour gagner les chalets du Cruet qui leur servaient de refuge, à 864 m d’altitude. Mais début 1944, les Allemands détruisent le maquis du Cruet, dont les forces vives rejoignent bientôt le maquis des Glières.

Arrivée aux prés du Cruet (820 m) à 10h20. Bruno choisit de poursuive par la piste, qui sera plus longue pour viser le refuge du Lindion à l’heure du déjeuner et permettra de faire une boucle par le sentier piéton au retour.

Evoluant dans la forêt, la vue est limitée. Toutefois, sur le versant de l’autre côté de la route, on aperçoit la “Tête à Turpin” 1541m (au Sud-Est du Parmelan). L’alpiniste René Demaison est venu ouvrir une voie d’escalade qui porte maintenant son nom, dans cette face.

Le long du sentier, le sous-bois est parsemé de plantes violettes ou blanches aux feuilles composées de 5 folioles attachées en éventail : la cardamine pentaphyllos, ainsi que de petites plantes blanches avec des folioles en forme de cœur : l’oxalis petite oseille.

Le chemin est sans difficulté mais la grimpe est soutenue. Il est 11h45 lorsque nous sortons du bois et arrivons sur l’alpage du Lindion ensoleillé. Le refuge du Lindion est un bâtiment appartenant à la commune de Thônes. C’est un ancien chalet d’alpage historique qui a été rénové en 1976 pour accueillir du public. Il a une double vocation : héberger à la fois les randonneurs et les bergers des troupeaux pâturant sur l’alpage. Bergers qui, de fait, sont en même temps les gardiens du refuge.

Celui-ci n’est pas encore ouvert au public : la saison d’activité démarre le 7 mai jusqu’à octobre.

A nous donc ce lieu bien accueillant pour notre pique-nique et sieste!

La photo du groupe et une dernière vue de la plaine de Dran , nous entamons notre descente par le sentier piétonnier.

Il est 14h45 lorsque nous retrouvons nos voitures.

Une « petite » sortie bien agréable et sans foule malgré cette période de vacances scolaires. Merci Bruno !  

Catherine D.

Praz Véchin

Mardi 8 Avril 2025

19 randonneurs se retrouvent au parking du Lachat aux alentours de 9H40, avec une invitée Carole qui vient apporter un peu de jeunesse au groupe.

Pour 7 d’entre nous c’est l’occasion de vérifier le dicton -déjà paraphrasé la semaine dernière- « les randos se suivent mais ne se ressemblent pas ! » En effet c’est le 1er février 2022 que nous avons déjà parcouru les chemins du Col de l’Arpettaz sous un froid glacial, alors qu’en ce jour d’avril le soleil est éclatant et le ciel azuréen. L’itinéraire, eu égard à une météo clémente, a été modifié et le point sommital du jour sera Praz Véchin et non le col de l’Arpettaz comme initialement prévu.

Le fond de l’air est frais (laïho, laïho pour ceux qui connaissent la chanson de Jacques Dutronc) aussi nous sommes bien couverts pour débuter la marche en direction du carrefour « Le Sapey – 1410 m », que nous atteignons après presque 2 kms sur la route bitumée. Une courte pause s’impose pour ôter quelques vêtements car nous allons emprunter une sente raide afin d’éviter la route qui de surcroit serpente en de longs détours.

Chacun prend son rythme lent et régulier, juste le temps de poser le regard sur deux énormes fourmilières en bord du chemin et nous atteignons successivement la Tête – 1562m puis le Retorney – 1520m, entre les deux lieux nous avons trouvé les rares « premières neiges » à plus de 1500m !

Il nous reste 1,1 km et 223m de dénivelés sur un chemin qui serpente sur le flanc sud de Praz Véchin, nous sommes au sommet à 12h20 pour la pause méridienne. Le tour d’horizon est magnifique, la table d’orientation nous précise les points caractéristiques à 360° de la chaine des Aravis, du Giffre, du Mont-Blanc, du Beaufortain, de la Vanoise et des Bauges, rien que ça !

Le déjeuner est toujours un bon moment de convivialité, celui-ci ne déroge pas à la règle. Il est aussi l’occasion de partager quelques mets gourmands, et après la découverte la semaine dernière de la verveine citronnelle menthe de Florence, c’est la tanaisie crispée de Suzanne qui vient accompagner – avec modération – notre fin de repas.

La photo de groupe est réalisée avec le massif du Mont-Blanc en arrière-plan puis nous abordons la descente, vers 13h30, à travers bois sur une partie bien enneigée qui nécessite attention et prudence.

Au carrefour de Bellieuvre (Ruines) – 1475m nous retrouvons une piste large que nous suivons en direction du Baru – 1440m puis de la Plane – 1425m avant de rejoindre un peu avant 15h00 le Sapey – 1410m. La boucle est bouclée, il nous reste moins de 2kms identiques à ceux du début de matinée. Nous marquons un arrêt pour observer le point de vue sur Ugine et la vallée de l’Isère à partir d’une zone dégagée en bordure des Lanches du Nant Plugin.

15h30 Nous sommes aux véhicules.

Quelle belle journée de printemps, encore une. Les paysages offerts tout le long de l’itinéraire ont été magnifiquement éclairés par un soleil généreux, brillant, éclatant. Quelques rares quadrupèdes sauvages de montagne ont été aperçus pour le bonheur de chacune et chacun.

8.66kms et 420m de dénivelé pour cette boucle au sud du col de l’Arpettaz, que nous avons parcourue sereinement. Merci Gérard, animateur du jour.

Louis

Mont Vuache

Mardi 1 Avril 2025

Première sortie d’Avril l’occasion de vérifier un dicton « En avril ne te découvre pas d’un fil ! » et d’en paraphraser un autre « Les randos se suivent et ne se ressemblent pas. »

En effet, la météo du jour nous rappellera au long de la journée la justesse de ce premier dicton, nous passerons d’une fraîcheur accentuée par le vent à une douceur quasi estivale à l’abri du grand vent. Pour ce qui est du deuxième dicton il nous ramène au 5 avril 2022, un mardi de randonnée sur le même terrain où 16 d’entre nous étaient venus découvrir les premiers signes du printemps.

Oui les randos ne se ressemblent pas, elles sont uniques et réservent toujours quelques surprises. La première d’entre elles sera une attente un peu longue en raison d’un défaut d’appréciation du point de ralliement de nos 20 randonneurs du jour en provenance de Dingy, d’Annecy et des abords nord et ouest du lac. Le carrefour de Chaumont nord – 610m sera le point de ralliement « piéton » et c’est à 9h50 que nous débutons la randonnée du jour. Nous ne sommes pas seuls d’autres randonneurs partageront notre itinéraire une partie de la journée.

Au carrefour suivant « Le Mont – 630m », un panneau du syndicat intercommunal de protection et de conservation du Vuache nous informe que « La floraison printanière sur le Vuache est remarquable : erythrones dent de chien, nivéoles de printemps, jonquilles…etc. N’en cueillez pas plus que votre main peut contenir. Laissez chacun en profiter sur place l’arrachage des bulbes est interdit. » Nous vérifierons toute la journée la présence de cette abondante flore, et respectueux, au-delà – de la consigne, nous ne cueillerons aucune fleur !

Le chemin est pentu, les premiers rayons de soleil et l’effort soutenu, font qu’au bout d’une vingtaine de minutes certains ôtent une première couche. Il en sera ainsi pendant la première heure pour la quasi-totalité du groupe, le souci étant de conserver le juste besoin notamment en raison du vent qui souffle encore assez fortement.

11h20 Nous arrivons à la Hêtraie montagnarde, site Natura 2000 de 2050 ha qui présente une hêtraie mésophile remarquable à l’échelle de l’Europe ! Nous sommes à l’amorce du chemin Jacques Bordon du nom d’un naturaliste passionné, qui parcourt la crête sommitale du Mont Vuache. Nous faisons une courte pause pour réfléchir à la poursuite de la randonnée : Quid de la pause déjeuner ? Quid de ceux qui vont au Mont Vuache ?

Le groupe ne sera pas scindé en deux comme initialement envisagé nous irons tous ensemble au sommet et reviendrons sur cette zone propice à un déjeuner à l’abri du vent.

12h03 Le Mont Vuache est atteint. Un panneau de bois un peu daté indique 1101m l’autre plus récent 1105m ! Nous réalisons la photo de groupe puis amorçons notre descente pour rejoindre à 12h40 le lieu de la pause méridienne.

Une bonne heure de pause avec un soleil radieux et des mets gourmands à déguster quoi de mieux pour profiter d’une journée de printemps magnifique. Le café est accompagné de chocolats, biscuits, d’un gâteau aux noisettes délicieux et précédé pour certains d’une liqueur maison verveine-citronnelle-menthe non moins délicieuse.

13h40 La descente est entamée sous une douce chaleur, nous atteignons à 14h00 le carrefour « Sur la montagne » le groupe se divise en 2, pour une partie en direction de Chaumont par le Mont (descente moins raide), pour l’autre partie par Champ Rosset.

Peu avant notre arrivée au parking nous observerons un chamois à proximité des habitations, ce qui reste toujours un moment d’émerveillement.

15h00 retour aux véhicules.

Une belle et grande journée printanière de plein air qui nous a offert le plaisir de redécouvrir la flore et la faune de nos montagnes.

D’abord une floraison généreuse, les plus férus d’entre nous se seront régulièrement arrêtés pour observer en complément des fleurs précisées sur le panneau du syndicat intercommunal : baies de genièvre, gagées, scilles à deux feuilles, corydales à bulbe creux, primula, véronique et bien d’autres encore.

Ensuite les chants des oiseaux qui nous auront aussi accompagné, celui du pinson, de la fauvette, du rouge gorge, du pouillot véloce notamment, ont été reconnus par les plus experts d’entre nous. Un vol de milan est venu agrémenter les conversations.

Pour couronner le tout nous avons eu un paysage magnifique qui s’est offert à nous, tant vers le massif du Mont-Blanc que vers la Tournette, le Semnoz, la vallée du Rhône, les contreforts du Jura….

Les randos se suivent et ne se ressemblent pas ! Certes, mais le plaisir lui est toujours le même, celui de randonner en bonne compagnie !

Merci à Bernard et à Muriel nos animateurs du jour.

Louis

Chalet de l’Anglettaz et le Parmelan

Mardi 25 Mars 2025

Dernière sortie de mars et première sortie du printemps ! Ce sont deux groupes de randonneurs qui en deux temps (8h00 et 8h30) se regroupent à Dingy pour les randonnées du jour, qui vont voir 3 membres d’un côté et 11 de l’autre rejoindre le parking de Plan du Raphoz (1030m) pour respectivement comme objectif le Parmelan pour les uns et le chalet de l’Anglettaz pour les autres. Un lien radio unit les deux groupes, il sera peu utilisé car la météo est favorable.

La boucle du chalet de l’Anglettaz emprunte majoritairement un sentier à travers bois, avec une pente régulière qui permet « d’avaler rapidement » la dénivelée. Le sol est humide et parfois glissant notamment en raison de nombreux petits rochers.

L’attention est soutenue et c’est en à peine 2 heures que nous sommes devant le chalet-refuge de l’Anglettaz. Que faire à une telle heure ? Après quelques hésitations nous tirons les repas du sac et déjeunons à un horaire un peu inhabituel, il sera à peine midi lorsque les gourmandises habituelles viendront accompagner le café !

La photo de groupe est réalisée avant d’entamer une descente aux alentours de 12H20. Elle s’effectuera en très grande partie sur la piste carrossable, nous ferons quelques hectomètres de plus qu’à la montée mais le temps ne nous est pas compté, la pluie n’est annoncée que vers 15h00.

Pour le groupe du Parmelan, l’itinéraire est commun sur 1.5 km puis  il emprunte la piste plein sud en direction du chalet des Chapeys, du Petit Montoir et du Grand Montoir avant d’atteindre le Parmelan. 2h30 pour arriver au point sommital du jour, la progression a été rapide grâce notamment à une neige « portante » sur la partie terminale. Nos 3 compères étaient attendus par un quatrième, un magnifique bouquetin solitaire ! C’est après une bonne pause que la descente est amorcée par le crêt des Outalays et le chalet de l’Anglettaz.

C’est vers 14h10 qu’à quelques minutes près les deux groupes se retrouvent aux véhicules pour échanger sur leur journée. En synthèse quel que soit le chemin, la journée a été agréable !

Une première randonnée de printemps qui nous a amené à traverser une forêt encore en sommeil, quelques rares bourgeons et une minuscule pétasite ont retenu notre regard en attendant que la nature s’éveille plus grandement. En revanche nous avons pu constater que nos montagnes ne sommeillent pas trop et l’itinéraire carrossable est actuellement interdit en raison de chutes de blocs rocheux qui en obstruent le passage.

Nous reprenons les véhicule et les premières gouttes de pluie, très légères, arrivent. Nos animateurs du jour sont vraiment très précautionneux de leurs ouailles !

845m de dénivelé pour les uns, 470m (au lieu de 350m !) pour les autres avec respectivement 10.85kms et 7.5kms sont les données chiffrées du jour.

Merci à Bernard et Muriel animateurs du jour.

Louis

Croix du Nivolet

Mardi 18 Mars 2025

La Cabane du Petit Pâtre

Mardi 11 Mars 2025

La Plaine de Dran

Lundi 10 Mars 2025

Les Frasses Jacquier

Mardi 4 Mars 2025

Une belle journée ensoleillée a tenté 13 randonneurs pour une sortie au Grand Bornand. Départ du parking de Terret qui longe la piste de biathlon (930m d’altitude). Malgré les vacances des enfants locaux, il n’y a pas foule. La station à ce niveau n’a pratiquement plus que des lambeaux de neige pour la pratique du ski de randonnée. Nous démarrons vers 9h30 et traversons la piste pour attaquer le chemin des Dodes qui monte tranquillement dans la fôret.

Le terrain est encore verglacé (les nuits étant très froides), alternant plaques de neige et sous-bois. Cependant l’effort et le soleil réchauffent rapidement les organismes, nous incitant à retirer des pulls. Nous décidons également de chausser les crampons pour nous sécuriser contre les glissements.

A 11h, nous atteignons les Frasses (1220m) et nous débouchons sur une vue magnifique de la chaîne des Aravis d’un blanc éclatant avec, en contrebas, le village du Grand Bornand.

Nous nous engageons dans une grande prairie ensoleillée recouverte d’une belle neige lisse. Nous croisons dans cette balade les beaux chalets traditionnels. On y découvre un renard empaillé qui semble nous surveiller.

C’est l’occasion de rappeler les techniques de couverture des toits réalisés en tuiles de bois, soit en tavaillons, soit en ancelles ! Comment les distinguer ? Le tavaillon mesure 40 cm de long et il est cloué sur le toit. Sa durée de vie peut atteindre 40 ans. L’ancelle mesure 80 cm de long, elle est simplement posée sur le toit en se chevauchant sur 4 épaisseurs. Seuls les premiers et derniers rangs sont cloués. La durée de vie est d’environ 30-40 ans mais au bout de 15 ans elles sont enlevées et retournées, on dit que l’on « brasse le toit ». Des perches calées par des pierres maintiennent l’ensemble et servent de garde neige. Il faut parfois décharger les toits lorsque la quantité de neige est trop lourde.

Nous poursuivons jusqu’au dernier chalet à l’orée d’un nouveau bois. Il est bientôt midi, nous bifurquons à la recherche d’une zone déneigée et ensoleillée. L’endroit idéal est trouvé avec quelques rondins pour notre confort. Il n’y a personne, il fait très bon … conditions idéales pour une petite sieste !

Nous réalisons notre photo de groupe et reprenons notre marche, nous passons le point haut de notre randonnée (1341m) et amorçons le retour dans les bois.

Pose pour retirer les crampons devenant inutiles.  Nous passons devant un chalet orné de sculptures en bois.

Nous profitons à nouveau d’une belle vue de la chaine des Aravis et Bernard nous décrit une méthode simple et efficace qui consiste à utiliser ses doigts comme outils de repérage pour localiser des cibles au loin en s’appuyant sur un élément du paysage. L’exercice du jour est d’utiliser le sommet de la pointe percée comme point de repère pour désigner l’emplacement du refuge de Gramusset :

Cette technique est particulièrement utile pour les activités de plein air, comme la randonnée, pour l’observation d’un point précis éloigné, car elle vous permet de montrer aux participants votre observation (sommet, Faune, Bâtiment, etc..),  sans avoir besoin d’équipement sophistiqué. N’hésitez pas à l’essayer lors de vos prochaines sorties !

Nous poursuivons notre descente de retour jusqu’au niveau de la piste de ski de fond. Certains profitent de l’arrêt pour acheter de la tomme blanche à la ferme du Pessey.

Nous retournons tranquillement vers les voitures en appréciant les groupes d’entraînement de ski de fond. Il est 15h et nous avons réalisé 7,3 km d’une belle sortie de fin d’hiver.

Merci Daniel !

Catherine

Les Hauts de Samance

Lundi 24 Février 2025

13 randonneurs profitent de la météo clémente du jour pour une randonnée d’après-midi car demain, il pleut! Malgré la période de vacances scolaires, nous parvenons sans problèmes à notre point de départ : le pont de Venay. Il fait doux pour un mois de Février et la neige commence à manquer dans la station: c’est une neige de printemps. Donc pas de raquettes mais les crampons seront très vite requis pour ne pas glisser.

Démarrage à 13h30 en longeant la piste de luge en direction des chalets de Cuillery.

Nous bifurquons ensuite sur le plateau de Samance pour longer la via Ferrata de la Tour du Jallouvre qui se pratique l’été. Nous devons surveiller nos pas : la couche de neige n’étant pas gelée, nous nous enfonçons parfois jusqu’aux genoux et l’aide de nos compagnons de randonnée est bien utile pour s’extirper ! Nous apercevons au loin des chamois.

Sur notre gauche, nous pouvons admirer la Pointe Percée et le domaine de ski du Chinaillon où l’on aperçoit , les nombreux skieurs et les files d’attentes aux différentes remontées. Nous apprécions d’autant plus la tranquillité de notre randonnée.

Une petite pause Thé/collation et il nous faut redescendre vers Chinaillon, l’occasion d’admirer la belle fresque murale sur le batiment du réseau d’eau.

Nous retrouvons nos voiture vers 17h. Le temps passe vite en demi-journée ! Quel plaisir d’avoir pu profiter du spectacle hivernal dont on ne se lasse pas , des échanges avec chacun et du plaisir de se dégourdir les jambes ! Merci Nicole !

Catherine

Plateau des Auges

Mardi 18 Février 2025

Tête de Danay

Mercredi 12 Février 2025

Une randonnée un mercredi ! En effet la météo mauvaise ne laisse qu’une seule opportunité cette semaine pour accepter un report de la randonnée habituelle du mardi. Ce jour n’est pas très favorable en termes de participation, et une seule des deux randonnées initialement prévues est « activée ».

Ainsi 4 « locaux » de la Yaute et notre jeune ami de la Belle Province se retrouvent à Dingy à 8h pour prendre la direction de la Clusaz. Le point de départ est à l’entrée ouest au lieudit « Le Parc » 1034m. Le temps de s’équiper – les raquettes resteront une fois de plus dans le coffre du véhicule – nous prenons connaissance des panneaux d’information sur la Clusaz et le sentier que nous allons parcourir en partie. Ce dernier porte le nom du Bélier qui est l’animal emblématique que l’on retrouve sur le blason de la ville dès 1602 avec la devise « Clusa Locus Dei » ou « Défilé-lieu-Dieu » !

8h35 C’est parti. Le chemin serpente au milieu des bois, il passe à proximité de la chapelle du Parc, datée de 1620, au moins pour l’origine. La pente est soutenue et le sera continuellement dans la première heure, l’humidité est bien présente, la fraîcheur aussi, mais point de neige à cette altitude. Le carrefour « Communal du Parc » 1170m franchi, nous rejoignons à 9h45 le belvédère de la Perrière – 1340m.

La vue est dégagée sur la Clusaz et tout le domaine skiable dont nous notons le manque de neige sur certaines parties. L’itinéraire est bien balisée : Mouilles de la Perrière – 1370m, Le Tavé – 1426m, bois du Rosay – 1460m… La pente s’est radoucie, nous traversons une piste de ski de fond, le panneau qui s’adresse « Aux Amis Raquettistes » nous autorise exceptionnellement de suivre sur 100m le bas-côté pour retrouver notre itinéraire. Nous sommes prévenus ! Cela rappelle aux plus anciens une situation délicate connue à proximité il y a quelques années.

11h00 Nous atteignons le Danay d’en Haut – 1561m. Le temps reste couvert, mais une certaine douceur s’installe et les couches de vêtements rejoignent le fond de sac, d’autant plus que la partie finale pour rejoindre la Tête de Danay nous fait enchainer deux côtes avec une forte pente.

11h35 Nous sommes au sommet, nous retrouvons d’autres randonneurs qui ont rejoint la Tête de Danay par d’autres itinéraires, qu’ils soient de la Clusaz, Saint-Jean de Sixt ou du Grand Bornand, la Tête se trouvant au point de contact des trois communes.

Pause photo, observation des horizons grâce aux trois tables d’orientation (Chaine des Aravis, Massif des Bornes, Chaine des Bornes), renseignements à de jeunes randonneurs en quête d’un itinéraire de rechange… Il n’est pas encore midi, la décision est prise de mettre les crampons et de prendre l’itinéraire de descente pour une vingtaine de minutes afin de rejoindre « Sur Frête » – 1580m, petit hameau où nous trouvons une banquette de fortune pour le déjeuner. Le nombre de randonneurs n’atténue pas la qualité des mets partagés, un Pinot Noir savoureux pour accompagner soupe, sandwichs et autres salades, des cookies gentiment préparés par Liliane et un petit financier framboise- pistache pour le café !

13H20 La descente débute, elle s’effectue à travers le bois du Grand Perreux sur un itinéraire qu’il nous faut parfois redécouvrir ou vérifier car les traces sont nombreuses. Arrivés en lisière de bois, au Plattuy d’en Haut – 1390m, nous prenons la piste plein ouest pour rejoindre les Mouilles de Perrière où nous étions passés 5h00 auparavant. La fin du parcours emprunte le même itinéraire que ce matin.

15h40 Retour aux véhicules. Les données chiffrées du jour : 11, 760 kms et 783 m de dénivelés.

Cette boucle au Nord de La Clusaz (qu’il faut prononcer La Cluse en arpitan), mérite d’être faite par grand beau temps. Nous n’avons pas eu cette chance, mais le plaisir n’a pas manqué. Celui de prendre un grand bol d’air bien sûr, mais surtout de parcourir des bois et forêts qui ont agrémenté les discussions du jour. Quelques rappels sur le bostryche, ce scolyte destructeur attiré par le phéromone de ses congénères et se multiplie dans des chambres d’accouplement, puis se propage, le tout expliqué de visu sur une écorce !

Nous avons aussi constaté une fois de plus que la faune est bien présente. De nombreuses traces de chamois, cerf élaphe ou pas, chevreuils ou autres animaux sauvages ont parsemé notre chemin et ses abords. L’occasion a été belle de faire un peu d’ichnologie cette science des traces animales, un peu aussi de différenciation des animaux qui ont des cornes ou des bois et même les arbres propices, par leur forme, à la réalisation de tavaillons… la soif de connaissance d’Antoine a été assouvie.

Une petite primevère, bien isolée, s’est offerte à notre regard, ce sera la seule que nous observerons.

Merci à Bernard animateur de la randonnée dans sa composante marche et environnement !

Louis

Chalet de Bénévent

Mardi 4 Février 2025

8h45 Carrefour route de Quintal (D241 – D41) 1026m, regroupement des 21 membres du club. Pour cette première sortie du mois de février, la randonnée en forêt domaniale du Semnoz a attiré « du monde ». Le temps ensoleillé, le profil de l’itinéraire agréable (synthétisé 3-3-2 sur le programme), l’envie de randonner aussi, autant d’ingrédients pour une journée réussie, elle le sera !

Nous entamons la boucle du jour non pas dans la fraîcheur mais plutôt dans la froidure et chacun a pris le soin « d’empiler » les couches de vêtements, bonnets et gants afin de s’en préserver au moins pour la première heure de marche. L’itinéraire emprunte dans un premier tronçon et pour une grande partie de la matinée le GR du Tour du Lac D’annecy. Nous sommes dans la forêt domaniale du Semnoz, celle-ci a subi des coupes en grand nombre pour s’attaquer aux scolytes qui détruisent les épicéas. Les replantations sont faites avec des essences variées (résineux et feuillus), laissant place aussi aux régénérations naturelles (hêtre, érables, sapins), notre « forestier du club » suit cela de près ! D’énorme stocks de grumes et billons jalonneront les bords de notre itinéraire toute la journée.

La première demi-heure ne réchauffe que peu les corps et la pause sera courte, juste le temps de prendre une ou deux gorgées de boissons chaude ou fraîche, ce n’est que vers 10h00 que la deuxième pause un peu plus à base d’alimentation solide, verra les plus réchauffés d’entre nous réorganiser « les différentes couches » ou en enlever une.

Le chemin serpente dans la forêt, en dessous de lignes à haute-tension qui gâchent un peu le paysage pour une photo de mer de nuage qui nous tente. Qu’à cela ne tienne dès 10h30 ce sont les premiers rayons de soleil qui éclairent franchement notre chemin et nous réchauffent, enfin.

11h00 Le chalet de Bénévent -1350m- est atteint. Nous profitons de la clairière bien ensoleillée autour du chalet pour prendre connaissance des spécificités du chalet, grâce aux connaissances de Bernard, mais aussi pour faire un point de situation sur la poursuite de la rando. Daniel nous invite à reprendre le chemin pour une pause méridienne au Belvédère de Bénévent. Nous y serons peu avant 12h00.

L’endroit est idéal pour un moment convivial, une vue presque dégagée, un terrain propice à l’installation de tous, un soleil généreux presque autant que les mets qui vont accompagner le déjeuner : gressins, chardonnay blanc offert par la commune de Dingy, un petit vin rouge gouleyant, une farandole de desserts, pléthore de chocolats pour le café ou le thé…

Une bonne heure de repos ponctuée d’échanges à profusion, d’une sieste pour certains, de prise de photos pour immortaliser une mer de nuage ou un paysage enneigé et surtout pour conclure tout cela, la photo de groupe, bruyante, mouvementée mais joyeuse en 6 exemplaires !

13h00 Nous reprenons la route forestière en direction du nord. La trace dans la neige est régulière, à peine plus de 30 cms de large, parfois autant de profondeur, de longues lignes droites entre ombre et soleil, nous amènent progressivement à rejoindre nos véhicules vers 15h00.

Les plus observateurs auront aperçu au bord du chemin quelques traces d’animaux tout au long de la journée. Les connaisseurs nous auront donné leur origine : renard, cerf, martre ou marte les deux se disent.

Le soleil a parfois joué à cache-cache, les arbres de la forêt en limitant les effets. Il a parfois réchauffé fortement l’atmosphère déchirant quelque peu la mer de nuage et nous offrant ainsi une vue sur le lac, ses sommets environnants et diverses communes Duingt, Saint-Jorioz et Saint-Eustache !

Les bords du chemin nous ont présenté dans les zones les plus froides, une nature givrée avec ces cristaux magiques qui s’accrochent le long des branches, quelques arbustes recouverts de neige aux formes surprenantes.

10.73 kms, 399m de dénivelé (les optimistes diront 400 !), 6h00 de grand air vif et une belle boucle sur des portions de chemins peu connues pour la plupart, en cette forêt du Semnoz que chacun doit respecter et protéger comme nous le rappellent quelques panneaux d’information afin que faune, flore, randonneurs, chasseurs et autres… fassent bon ménage comme dit l’expression. Une autre expression synonyme est « vivre en bonne intelligence ». Elle pourrait s’adapter surtout si elle n’est pas artificielle !

Décidément nous avons encore beaucoup à découvrir. Merci Daniel l’animateur du jour.

Louis

Boucle de la Blonnière

Mercredi 29 Janvier 2025

13h30 Regroupement au parking du cimetière de Dingy de 17 randonneurs, impatients de profiter d’une belle après-midi, après un report de la rando de lundi et l’annulation de celle de mardi !

Le temps de réaliser le covoiturage et de monter au carrefour La Perrière 1008m au-dessus de la Blonnière et c’est un peu avant 14h00 que nous entamons notre marche en direction du Saugy. Sur notre gauche se découpe dans un ciel d’un bleu éclatant les hauteurs du Parmelan légèrement enneigées, le décor est magnifique. Des bruits de tronçonneuse sont l’annonce de travaux forestiers, les premières coupes entreposées sur le parking du Saugy – 1029m ont généré un mélange neige-boue qui colle aux chaussures, le redoux en a rajouté et quelques passages bien détrempés nous attendent. Le poteau annonciateur du carrefour est tombé, la question se pose de transmettre l’information sur Suricate, la fin des travaux devrait permettre de résoudre ce problème.

Le groupe s’égare un court instant pour retrouver le chemin en direction des Fournets, nom des Granges, du ruisseau et du carrefour (1050m) qui nous indique le point suivant à une trentaine de minutes : « la Pièce » !

Montées et descentes se succèdent, traversées aussi, elles nécessitent une attention soutenue car le terrain est gras, qu’il soit caillouteux ou recouvert de feuilles. Il faut dire que les ruisseaux qui nous sont parallèles ou que nous traversons sont bien en eau. L’effort l’est aussi – soutenu – et c’est aux alentours de 15h30, après avoir franchi le carrefour de Pierre Grosse – 934 m (symbolisé à proximité par une énorme pierre surmontée d’une Croix) que nous atteignons le point de la pause et de la pose !

En effet c’est l’heure du goûter et de la photo de groupe. Quelques biscuits, dattes, pruneaux et autres bonbons au réglisse (drop en hollandais !) ou au gingembre nous requinquent avant de reprendre notre marche en direction du hameau de la Blonnière par sur le Crêt et le chemin du Fournet.

La boucle du jour se termine par le chemin plein nord qui traverse le hameau jusqu’au carrefour du Pré Paget 1040m où nous obliquons plein sud pour rejoindre les véhicules en redoublant d’attention sur un chemin de nouveau très glissant.

Une belle boucle sur un terrain connu, mais à l’itinéraire original que peu d’entre nous ont déjà parcouru. Quelques granges isolées jalonnent l’itinéraire, des calvaires aussi, des chemins nombreux qui attestent d’un habitat rural dispersé et bien présent depuis de très nombreuses années mais aussi d’une évolution des hameaux de la commune de Dingy qui se sont densifiés. Pour nous en convaincre, à la sortie du hameau de la Blonnière, un panneau « d’époque » du CAF – Section d’Annecy indique le refuge du Parmelan ouvert depuis 1883. 142 ans un bel âge. Il nous rappelle également que 2025 est l’année anniversaire des 150 ans du CAF.

285m de dénivelé, 3h et 6 kms avec une cotation 2/2/2 sur le programme. Nous l’avons confirmé en cette belle après-midi ensoleillée de rando « douce ».

Merci Nicole animatrice du jour.

Louis

Col de Cou

Mardi 21 janvier 2025

9h10 Regroupement au parking Le Chesnet de 15 randonneurs et randonneuses de 8 communes différentes ! En effet le groupe se compose d’Alexoise, d’Annécienne, de Compôtains, de Chavanodins, de Dingiens, de Seynodienne, de Saint-Joriens et non des moindres de Talloiro-Montminois ! Le gentilé des communes françaises réserve toujours de belles surprises !

La surprise du jour n’est pas celle des gentilés mais le circuit à partir du Chesnet qui va nous réserver quelques zones d’ombre et de gel propices à nous faire redécouvrir la pose et dépose des crampons !

9h20 Départ. Bien couverts nous entamons l’itinéraire sud-est en direction du bois « Les Communaux ». Un court moment d’inattention, conséquence des échanges nourris, nous fait réaliser une petite centaine de mètres dans la mauvaise direction. « L’arrière-garde » veille et nous nous engageons sur l’itinéraire bordé de source et de ruissèlements divers qui présagent des parties de sentiers recouvertes de glace vive. Nous les évitons dans cette première demi-heure, le chemin large procurant des passages plus sûrs.

 10 h 00 Le froid est vif, mais nous enlevons une première couche de vêtements, car la pente est soutenue. Nous approchons du Nant des Roselets et la sécurité primant Bruno nous invite à mettre les crampons. L’itinéraire s’oriente plein est, nous apercevons sur la cime des arbres les premiers rayons de soleil mais Roche Parnal, Point de Sous-Dine et autres sommets nous en privent encore.

11h00 Nous atteignons le Chalet de Balme, une table d’orientation nous permet de faire un premier tour d’horizon. Elle a été confectionnée en 2016 sur le socle d’une ancienne charrue offerte par le président de l’association « Lou Compagnons d’Balme ».

Nous entamons la traversée de l’Alpage de Balme – 1490 m et enfin après plus d’une heure et demi de marche nous avons droit à la douce chaleur des premiers rayons du soleil. Nous laissons sur notre droite le refuge du CAF en lisière de bois et entamons la partie finale de la montée en direction du Col de Cou 1605 m. Nous sommes au col peu avant midi. Nous en profitons pour décliner les sommets et massifs alentours, qu’ils soient de Suisse ou Français. Les plus proches rappellent quelques souvenirs des années 2021 et 2022 : beignets au pied du Rochers de Leschaux, randos à la Pointe d’Andey, Col du Freu, Roche Parnal, Sur Cou.

La pause déjeuner reste un moment de partage, échanges de gourmandises aussi, on ne déroge pas à la règle. Une petite liqueur de menthe maison complètera le tout.

« Tiens une petite ouverture originale entre les épicéas !» Cela donne l’occasion, au-delà de la photo de groupe traditionnelle, d’une prise de vue différente.

C’est peu avant 13 h 00 que nous entamons la descente par une première partie traversante en direction du carrefour « Sur l’Arête – 1615 m », puis l’itinéraire à partir de « le Promontoire – 1560 m » se fait plus pentu à travers bois, alternant zones ensoleillées et à l’ombre, zones boueuses et gelées… Ces alternances en engendreront une autre celle de la mise des crampons, belle opportunité de réviser la manière de les mettre et de les enlever. Sécurité oblige, sérénité du randonneur aussi nous les conserverons une bonne partie de la descente.

15h15 Nous rejoignons les véhicules.

Point de flore en cette période hivernale, quelques volatiles et autres traces de canidés sauvages ont néanmoins appelé les commentaires de nos experts. Des conversations, parfois grivoises, ont alimenté les échanges de la journée et ont été source de franche rigolade, leur teneur en sera tu.

Belle boucle d’un peu plus de 7 kms et de 485 m de dénivelé au cours de laquelle nous avons croisé quelques autres randonneurs passionnés, les quelques échanges ont offert des moments de convivialité supplémentaire. Le bilan chiffré, au-delà de la distance et du dénivelé, affiche 5 h 59’ 03’’ de temps total de plein air pour 2 h 55’32’’ de temps en mouvement et plus de 3 h 00 de pause. Les moyens modernes offrent une gamme de données impressionnantes. C’est bien ainsi.

Pour paraphraser la citation de Voltaire (ou de Bacon) sur la calomnie nous pourrions résumer la journée par : « Cramponnez, décramponnez, il en restera toujours quelque chose ! » Oui, il en restera quelque chose, bien sûr, mais plus qu’une histoire de crampons ! Merci à Bruno notre animateur du jour.

Louis

Petit Sulens

Mardi 14 janvier 2025

La météo nationale annonce un froid glacial et c’est donc bien couvert que 13 membres du club se regroupent aux environs de 9h30 au col de Plan Bois. Les raquettes resteront dans les coffres des véhicules, en revanche nous chaussons immédiatement les crampons car notre animateur du jour prévoit un terrain plutôt gelé avec une neige dure. La décision sera la bonne nous ne quitterons pas notre équipement de la journée et passerons aisément les rares difficultés.

Le chemin est plein sud, ce dernier mot est souvent synonyme de soleil généreux et chaleur, il le sera après les premières ombres et la fraîcheur matinale. Nous traversons une première zone boisée puis après quelques lacets atteignons à 10h00 le chalet de la Croix de Sulens 1470m. Une première couche de vêtements, pour certains, rejoint le fond de sac, pour d’autres, un vêtement plus léger remplace la doudoune, bref, les premiers efforts réchauffent les organismes. Ils le seront encore plus une quinzaine de minutes plus tard lorsque les premiers rayons du soleil s’offrent à nous.

Le paysage s’éclaire autour de nous, chacune et chacun en admirent les contours, et lorsque nous arrivons au col de Sulens (1745m) nous apercevrons quasiment que des zones de montagne, les villes, villages et hameaux étant noyés sous une mer de nuage !

Le temps de la décision est venue. Le sommet de Sulens (1828m) ne sera pas réalisé, le chemin en dévers et très certainement verglacé n’est pas de nature à une progression en pleine sécurité du groupe. Gérard choisit donc de réviser l’objectif du jour et de rejoindre le Petit Sulens 1776m. A peine 5’ de marche supplémentaire et nous y sommes !

Un peu en avance pour tirer les repas du sac, nous en profitons pour répertorier les sommets qui nous entourent : ceux de la chaîne des Aravis, au loin ceux du Massif du Mont-Blanc, ceux des Bauges, la Tournette, le Parmelan… Impossible d’être exhaustif tant l’horizon proposé est dégagé.

Sous un soleil radieux nous déjeunons, sandwichs, soupes et autres salades composées au gout de chacun. Le reliquat de fromage de l’AG de samedi est partagé, la tomme ravit les papilles de tous, une « piota gota » de vin gouleyant l’accompagne pour quelques-uns d’entre nous.

« Un repas sans gourmandise n’est pas un repas ! » Ce n’est pas la devise du club, mais cette « maxime » se confirme avec un pudding-chômeur (expression que nous découvrons grâce à Antoine), un gâteau original aux pommes, et quelques brisures de chocolat pour accompagner le café.

La photo de groupe réalisée nous entamons un peu avant 13h00 la descente. Elle débute par un chemin différent de l’aller au sud et à l’ouest dans une belle pente bien enneigée avant de rejoindre le chemin du matin. Le pas est sûr, les échanges continus et c’est en à peine plus d’une heure que nous arrivons aux véhicules sans trop nous en apercevoir.

14h00. Il est trop tôt pour se séparer, l’auberge de Plan Bois jointe au parking, est l’endroit idéal pour accueillir le groupe afin de partager un moment de convivialité qui aura plusieurs buts : étancher sa soif, épuiser la cagnotte des covoiturages, remercier Gérard !

Une belle journée. « 13 » ! Le nombre de randonneurs a été comme le chiffre, un porte-bonheur. Oui nous avons eu la chance de randonner dans un paysage magnifique sous un soleil radieux. Nous avons redécouvert ou découvert cette montagne de Sulens particularité géologique issue de 20 millions d’années d’évolution (rien que ça !) et actuellement alpage qui fait école avec « l’Alpage de Grand Montagne », unique en France qui a pour ambition de devenir un véritable centre de formation, d’innovation et de sensibilisation agroécologique, pastorale, forestière et environnementale.

Le bilan chiffré de la journée : 483 m de dénivelé pour 6,25km. Moins que prévu sur le programme ! Peu importe, quand on aime on ne compte pas, on préfère conter une belle journée d’amitié ! Merci Gérard.

Louis

Croix de Colomban

Lundi 13 janvier 2025

Fondue ensoleillée

Mardi 7 janvier 2025

Première sortie de l’année 2025 en ce mardi 7 janvier. C’est la traditionnelle fondue qui est le point focal de la journée mais celle-ci débute par une courte randonnée de mise en jambe ou de mise en bouche cela dépend comment le randonneur voit la chose !

21 marcheurs pour l’aller-retour Blonnière – Mont Lachat. Le regroupement se fait à proximité de la salle Michel Doche futur lieu de nos agapes. 9h15 Nous rejoignons le carrefour de la Perrière – 1008m. Nous sommes prêts pour débuter ce parcours bien connu de la plupart d’entre nous, seuls peut-être nos deux jeunes québécois n’en ont pas une connaissance précise.

Le temps est frais, l’humidité est plus que présente, la neige n’a pas recouvert la première partie de notre chemin qui nous mène au col de Barman en passant par le Pré Paget (1040m). L’eau ruisselle sur le chemin couvert de feuilles et avec les premiers pas c’est un mélange de boue et de feuilles qui s’accroche à nos semelles et nécessite de redoubler d’attention. 9h45 nous sommes au Col de Barman (1127m), la neige recouvre désormais notre chemin, et simultanément les premiers rayons du soleil font leur apparition nous offrant une vue magnifique sur le Parmelan.

Une petite heure de marche et nous arrivons au point sommital du jour pour prendre le verre de l’amitié et réaliser un nouvel échange de vœux ou simplement se souhaiter une « bonne et heureuse année » !

Le panorama ravit chacune et chacun, car la vue est dégagée sur l’horizon : les « deux lacs » d’Annecy séparés par le Mont-Veyrier, tous les monts et sommets alentours que l’on ne peut nommer.

La photo de groupe conclut ce moment et annonce le retour.

Quelques-uns mettent les crampons pour sécuriser leur descente, elle sera parcourue en toute sécurité grâce au rythme de l’animateur et aux pauses régulières pour admirer le paysage ou échanger quelques anecdotes.

12h30 Nous rejoignons les véhicules, heureux d’avoir pu profiter du grand air et impatients de retrouver la vingtaine d’autres participants qui partageront la fondue avec nous.

C’est en effet 40 personnes qui sont rassemblés pour ce déjeuner. Après un apéritif où la joie de se retrouver pour débuter cette nouvelle année est réelle, c’est regroupés autour des poêlons où le fromage se transforme petit à petit en une fondue savoureuse avec un gout d’ail prononcé mais agréable que nous nous installons.

Les plus gourmands testent les différentes fondues. Point de classement ou de notes, elles ravissent toutes les papilles des convives, le fond des poêlons à la fin du repas en sera la preuve.

Quelques desserts préparés par les membres du club ainsi que des chocolats accompagnent le café ou le thé qui clôt ce déjeuner où les échanges ont été bien animés de rires et d’éclats de voix, révélateurs du plaisir de se retrouver. Une ultime photo pour « immortaliser » l’instant.

« On pourrait s’en lasser.» C’est la réflexion faite par l’une d’entre nous à la vue du paysage qui s’offrait à nous lors de la randonnée. La réponse implicite bien sûr est « non » car le paysage change au cours des saisons mais aussi sous le regard de chacun. Et pourquoi pas « s’enlacer » ? S’enlacer autour des arbres par exemple comme dans un exercice de sylvothérapie ! Et « sans lacet » ? Alors là non, car il en faut non seulement sur les chaussures mais aussi dans le sac à dos (cf. rappel dans le dernier bulletin de la composition du sac à dos). Et 100 lacets bien enchaînés au pas léger du montagnard ?

Oui, « 100 lacets sans s’en lasser ! » Voilà un souhait formulé pour 2025 qui nous accompagnera lors de nos randonnées.

Merci à Bernard notre animateur du jour, à Martine et toutes celles et ceux qui l’ont aidée dans la préparation du déjeuner pour une fondue dont on ne pourrait se lasser. Merci aussi à Laurence Audette, maire de Dingy pour sa présence.

Nota pour les gourmands ! « De toutes les passions, la seule vraiment respectable me paraît être la gourmandise. » G. de Maupassant

Louis